« On aurait dû faire ça bien avant »

Par Dave Kidd 5:00 AM - 24 août 2022
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Marc Beaulieu, Sabrina Racette et Chantal Turgeon ne pensaient sûrement pas que leur rencontre allait marquer un tournant.

Marc Beaulieu et sa conjointe Chantal Turgeon ont pris une préretraite il y a neuf ans maintenant. Depuis trois mois, ils « tripent » au Fairmont Le Manoir Richelieu.


« C’est un emploi d’été, mais ce n’est pas ma première job », lance en riant l’homme qui a fait carrière pendant 33 ans comme superviseur dans une usine pétrochimique. « Ici, c’est le bonheur total. On recherchait une ambiance de travail et ici on l’a. Pendant 33 ans, je n’ai eu que du stress. On travaille fort, mais je dors nettement mieux », témoigne celui qui s’occupe de l’entretien du rez-de-chaussée.


« On aurait dû faire ça quand on avait 20 ans », déclare Chantal Turgeon. Elle œuvrait comme adjointe à la planification dans une compagnie de construction. « On ne voulait plus de responsabilités et de pression» continue-t-elle. Disons que dans son cas, la gestion l’a rattrapée un peu puisqu’au départ elle était préposée aux chambres pour passer au contrôle de la qualité.


Le couple avait le choix pour son emploi d’été. Dans le passé, Marc Beaulieu posait des planchers. Les installations de la compagnie qui l’employait ont brûlé. Ils connaissaient Fairmont Le Manoir Richelieu de réputation sans jamais l’avoir visité.


Ce n’est pas l’hôtel, sa piscine, son golf, sa terrasse ou la qualité de sa nourriture qui ont fait craquer le couple. « On est tombé en amour avec Sabrina ! », avouent-ils. Cette Sabrina, c’est Sabrina Racette conseillère Talent et culture. C’est elle qui fait découvrir l’établissement et les emplois. Dans le cas qui nous préoccupe, elle a définitivement trouvé les bons mots. « Ensuite, nous sommes tombés en amour avec le Manoir », poursuit Marc Beaulieu.


Le contact humain a fait la différence parce que le couple avait des emplois à l’hôtel Tadoussac et regardait même pour le Casino. Kuujjuaq était aussi dans leur mire. « Tous les directeurs ont pris le temps de nous parler. Ils s’intéressaient à nous. Même le directeur général a pris le temps de discuter avec nous. Tout ça a pesé dans la balance. De l’entraide et de la générosité c’est ce qu’on retrouve ici. On est bien traités comme employés dit-il.


Le couple, dont on devine qu’il a bien gagné sa vie , passera six mois au Mexique « avant de revenir au printemps », lance l’homme en regardant du coin de l’œil le directeur général de l’hôtel.

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