Le Dr Lucien Rodrigue dénonce le manque de cohésion du ministère des Transports

Par Lisianne Tremblay 3:15 PM - 11 août 2022
Temps de lecture :

Les travaux sur le boulevard Mgr-de-Laval à Baie-Saint-Paul entraîne de l’attente.

Dr Lucien Rodrigue, candidat du Parti Québécois pour les élections du 3 octobre, dénonce le manque de cohésion du ministère des Transports dans sa programmation des travaux routiers dans la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré.

Il rappelle que l’été dernier les travaux du secteur de la Rémi et de la côte St-Antoine à Baie-Saint-Paul avaient causé des maux de tête aux automobilistes et fait couler beaucoup d’encre. Cette fois, ce sont les travaux de réfection du boulevard Monseigneur-de Laval à Baie-St-Paul qui entraînent d’ire de la population puisqu’ils ont commencé en juillet. Le MTQ pointe la grève des ingénieurs pour expliquer ce report étant donné que les travaux devaient commencer en mai.

De plus, d’importants travaux débuteront dans quelques jours sur le pont de l’île d’Orléans à l’arrivée de la saison des pommes. Il y a déjà des bouchons de circulation durant cette période.  

« Il est bien particulier de voir que le début des travaux coïncide avec l’amorce de la haute saison touristique sur l’île. Pour reprendre les paroles de cet apiculteur « Qu’avez-vous fait au cours de l’été? C’est à croire qu’on le fait exprès », s’indigne le candidat du Parti Québécois.

Comme pistes de solution, Lucien Rodrigue propose que la programmation du ministère des Transports soit faite en comité tripartite avec les acteurs du milieu. Les comités régionaux seraient composés de représentants du ministère des Transports, de ceux du milieu municipal et du milieu touristique.

 « Que ce soit pour le secteur de Charlevoix, de la Côte-de-Beaupré ou de l’île d’Orléans, il est impossible de tolérer une congestion plus grande que celle qu’on connait à chaque année. Le gouvernement sortant qui se dit champion de l’entreprise privée et de l’économie aurait dû penser à ça. Actuellement, il chahute cavalièrement l’économie de l’île de Félix », conclut Lucien Rodrigue.

Partager cet article