Marie-Sol Côté est la nouvelle directrice du centre de prévention du suicide de Charlevoix

Par Emelie Bernier 4:09 PM - 2 août 2022
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Marie Sol Côté. Photo tirée de la page Facebook du Centre de prévention du suicide de Charlevoix.

Marie-Sol Côté est la nouvelle directrice du Centre de prévention du suicide de Charlevoix  (CPS). En poste depuis juin, elle souhaite donner un nouveau souffle à l’organisme qui compte sept employés, dont trois nouveaux visages.

Mme Côté attribue à une quête de sens dans le travail la réorientation de carrière qui la mène d’une société d’État à un organisme communautaire.

« J’ai travaillé 26 ans, dont 7 ans comme gestionnaire, pour une Société d’État. J’ai une formation en sciences politiques et comme chargée de projet », résume celle dont la nomination a été annoncée sur Facebook par le conseil d’administration du CPS.

Comme plusieurs personnes, Mme Côté a été éprouvée par la pandémie. « Je me suis rendu compte comment le réseau de la santé avait besoin et comment le communautaire était important. Les organismes communautaires sont des filets de protection sociale. Quand j’ai vu le poste affiché, je me suis dit qu’avec mes aptitudes en gestion,  je serais apte à faire le travail et j’ai fait le processus. Je suis rentrée en poste à l’AGA de juin et je suis très enthousiaste », résume-t-elle. Elle remplace Renée-Claude Laroche qui a été à la tête de l’organisme durant 25 ans. Mme Laroche travaille désormais pour le Réseau des proches aidants au sein du Centre d’action bénévole de Charlevoix.

La nouvelle directrice souhaite miser sur la consolidation de l’équipe. « Comme tous les organismes communautaires, le CPS a vécu les séquelles de la  COVID. Il y a eu des départs,  des réorientations de poste.  Mon mandat est de recréer l’équipe de travail, que tout le monde soit fin prêt pour aller de l’avant. »

Le mot d’ordre de Mme Côté est la prévention. « On va miser sur la prévention et la formation, tant au niveau de l’équipe que de la société. On veut être capable que l’ancrage du CPS soit mieux au niveau de la société pour essayer de prévenir le fléau du suicide. »

Le CPS emploie sept personnes, incluant la direction, et s’appuie sur un CA de sept postes. « L’équipe compte sur quatre employés qui sont là depuis plusieurs années. On arrive avec de nouvelles ressources et on veut redonner un souffle à l’équipe. La question du suicide n’est pas une problématique facile à travailler et on veut amener un vent de fraîcheur. Le but, c’est de faire de la prévention, de travailler en amont, de sensibiliser les gens. Le mot suicide est difficile à prononcer, mais il faut en parler. Peu importe la façon, ont veut que les gens aillent chercher de l’aide, on souhaite qu’ils voient une  autre avenue que le suicide », conclut Mme Côté.

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