Mystique Mongolie: un voyage inspire un livre à Charles Roberge

Charles Roberge. Les photos sont une courtoisie de Charles Roberge.
Charles Roberge souhaitait découvrir la Mongolie depuis des années. Depuis si longtemps, en fait, qu’il en avait presque oublié ce rêve de jeunesse. En septembre 2019, il foulait enfin la contrée de Genghis Khan, le plus grand conquérant que la Terre ait porté. Mais la conquête de Charles Roberge fut définitivement plus intérieure que celle du Khan…
Charles Roberge est un Charlevoisien d’adoption arrivé ici durant le mouvement du retour à la terre. Il s’est d’ailleurs bâti une étonnante maison ronde, son premier contact avec la Mongolie. «La Mongolie est rentrée très tôt dans ma vie, quand j’ai construit ma maison ronde. Je m’inspirais des yourtes, sans savoir que ça venait de là», relate l’auteur de Mongolie – Un fabuleux voyage au pays des sables qui chantent.

Le grand voyageur a arpenté de nombreuses contrées avant de se diriger vers le pays mythique. Son rêve s’est réanimé grâce à un article paru dans La Presse. «Dans la section voyage, il y avait un article sur une famille de Québécois qui, avec ses neuf enfants, avaient voyagé à cheval en Mongolie. J’ai lu ça et je me suis dit «wow»! On s’est mis à rêver plus fort”, raconte-t-il. Il a fallu quelques années avant qu’il y mette enfin les pieds, avec sa conjointe, sa fille et une amie. Le groupe a été accompagné d’un guide.

«On voulait faire le tour du pays, d’Oulan Bator jusqu’au fabuleux désert de Gobi qui me sifflait dans les oreilles, de la chaîne de l’Arkhangai, jusqu’aux grands lacs. On souhaitait dormir chez des nomades…»

L’homme, très en forme, s’est cependant mis à souffrir d’un mystérieux mal de jambes peu avant le départ. «Je marchais avec difficulté, mais on a décidé de partir quand même», résume-t-il. Une expédition particulièrement éprouvante jusqu’à un monastère allait changer la donne.

«Quand nous étions rendu à visiter le monastère de Tövkhön, ancien refuge du bouddha vivant Zanabazar, un grand réformateur au point de vue social, un artiste, la guide, au courant de mes difficultés, m’a demandé si j’allais faire l’ascension. J’ai dit oui. À partir de ce moment-là, sans m’en rendre compte, ç’a été comme un point tournant. Je n’ai plus mal du tout depuis!»
Le livre relate cette anecdote à l’auréole mystique et plusieurs autres, le voyage intérieur se confondant avec le voyage lui-même.

«C’est d’abord un récit de voyage, jour après jour, mais c’est aussi des réflexions sur le voyage. Qu’est-ce qui nous amène à voyager? Est-ce qu’on est ouvert, prêt à rencontrer d’autres cultures? Un vrai voyage est un voyage qui va me transformer, dont je vais revenir métamorphosé et qui va influencer ma façon de vivre.»
Les paysages vastes de la Mongolie, vastes plaines dénudées et interminables dunes de sable, sont presque une «absence de paysages» pour l’auteur. «Le voyage se passe dans les yeux, mais la Mongolie est un lieu propice au voyage intérieur», indique Charles Roberge.

80 photographies agrémentent les pages du livre publié aux Éditions Charlevoix qu’on peut dénicher chez Tou et cie, à la Librairie Baie-Saint-Paul et via le site web de la Société d’histoire de Charlevoix. Une copie a été acheminée au consul honoraire de Mongolie. « Il va le montrer à l’ambassadeur. Qui sait, il y aura peut-être des suites…», conclut Charles Roberge qui se souviendra longtemps de ce voyage initiatique au pays de Genghis Khan.
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