Des citoyens du rang Saint-Jérôme dénoncent le bruit des camions et l’entretien du chemin

Par Lisianne Tremblay 5:00 AM - 14 juin 2022
Temps de lecture :

Le conseil municipal a entendu les commentaires des citoyens du rang Saint-Jérôme.

Quelques citoyens ont demandé l’intervention du conseil municipal afin d’exécuter des travaux sur le rang Saint-Jérôme et d’établir un horaire pour les propriétaires de sablières et de carrières afin qu’ils puissent retrouver leur quiétude.

Pierre Alexandrovitch réside sur le rang Saint-Jérôme depuis plusieurs années. « Lorsque j’ai acheté ma résidence c’était tranquille et cela n’est plus le cas maintenant. Les camions commencent à circuler à 5h le matin, tous les jours sept jours sur sept. C’est le bordel, les entrepreneurs font ce qu’ils veulent. L’état de la route est lamentable, il y a de nombreux trous sur le chemin », a-t-il déploré à la période de questions de la séance ordinaire du conseil municipal le 13 juin.

Pour effectuer les travaux, il faut attendre que l’assèchement de la route soit fait. « Cela devrait se faire sous peu », a commenté le directeur général par intérim, Émilien Bouchard.

Jean-Roch Fortin souhaite un engagement que la ville fera des actions pour que le secteur redevienne tranquille. « On parle de 200 à 300 camions par jour. Je paie des taxes et ma maison a perdu de la valeur foncière. »

« Il y a une partie où la ville a des leviers, mais ce n’est pas à nous à 100 %. Sur la partie où on peut agir, on va le faire. On est sensible à ce qui a été avancé par les résidents ce soir. C’est une question de vivre ensemble. On va commencer par la prévention et des rappels auprès de ceux qui conduisent les camions, qui passent sur le chemin. Pour l’horaire, comme ils sont propriétaires c’est considéré comme du transport local. Nous allons voir ce que l’on peut faire », a commenté le maire de Baie-Saint-Paul, Michaël Pilote.

Un citoyen a aussi suggéré de limiter l’utilisation des freins moteur. Cela ne peut pas être fait pour des raisons de sécurité, selon le directeur général Émilien Bouchard. «On pourrait sensibiliser davantage en ajoutant de l’affichage », a-t-il suggéré.

Partager cet article