Son numéro de téléphone quasi identique à celui de la ligne Info COVID : la gentillesse de Diane Girard reconnue à l’Assemblée nationale

Parce que son numéro n’a que deux chiffres de différence avec celui de la ligne Info-Covid,  Diane Girard, de La Malbaie, a reçu plus de 200 appels de citoyens ayant des questions à poser sur une foule de sujets liés au virus depuis le début de la pandémie. Plutôt que de mentionner l’erreur de numéro et de raccrocher, Mme Girard a pris, et prend d’ailleurs toujours le temps, de répondre aux personnes qui appellent chez elle. Cette façon de faire, exemplaire,  a été soulignée à l’Assemblée nationale le 24 mai.

C’est à l’invitation de la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré Emilie Foster que Mme Girard s’est rendue sur la colline parlementaire où la députée a tenu à souligner son comportement exemplaire en résumant ainsi son histoire des deux dernières années.

 «Depuis le début de la pandémie,  Mme Girard vit une drôle de situation. Plusieurs fois par jour, des citoyens qui tentent de rejoindre la ligne d’information sur la COVID 19 composent son numéro par erreur. Son numéro est à quelques chiffres prêts similaire de cette fameuse ligne. Plusieurs auraient trouvé cette situation agaçante. Cela dit, Mme Girard n’est une femme comme les autres.  Elle répond à ces appels, prend le temps de parler aux gens, les redirige vers les bonnes ressources, leur transmet les informations, et dans certains cas, se charge de prendre les rendez-vous pour la vaccination et le dépistage. Elle fait tout ça depuis 2 ans tout en demeurant au chevet de sa fille lourdement handicapée. Elle le fait fièrement voyant ça comme une humble contribution à la lutte contre le virus. »

C’est avec émotion que Mme Girard a visité le parlement et reçu un certificat de mains de la députée Emilie Foster.  «Je n’oublierais jamais ce moment! C’est toute une expérience qu’on vit seulement une fois dans notre vie. Je suis tellement reconnaissante d’avoir été remerciée pour quelque chose que j’ai fait naturellement, sans me poser de questions. Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter», dit-elle.

À lire dans notre journal du 1^er juin, une chronique complète sur l’histoire de Mme Girard.