Services Québec croit que Charlevoix au boulot est toujours pertinent, mais que sa formule devra s’adapter. 769 offres étaient réunies pour la foire de l’emploi présentée au Centre éducatif Saint-Aubin de Baie-Saint-Paul. 140 personnes s’étaient présentées dans les deux premières heures de l’activité. Au total, près de 300 visiteurs ont été accueillis.
Les réseaux sociaux, le beau temps, le lieu, l’abondance des postes disponibles peuvent être des facteurs susceptibles d’expliquer l’achalandage enregistré.

« Après deux ans d’absence, on verra la réponse », admet Hugo Roy, directeur régional de Services Québec pour la Capitale-Nationale pour Services Québec. Il croit néanmoins que ce genre d’activité a ses bienfaits, mais que « la formule devra s’adapter ».
La pénurie de travailleurs amène les entreprises depuis un moment déjà à faire preuve d’imagination pour attirer et surtout garder les employés.

La minière Sitec Amérique du Nord, qui exploite un gisement au nord de Saint-Urbain, transporte ces travailleurs matin et soir. Cette formule plait et revêt un avantage pour les travailleurs. « Je suis même allé expliquer notre recette à des entreprises pour qui le transport était un jeu », a confié Alain Gravel, directeur des ressources humaines.

Les avantages étaient difficiles à manquer au kiosque du Centre de services scolaire de Charlevoix. Ils étaient bien en évidence sur un fond rouge. « Nous avons reçu des candidats de qualité », disait Geneviève Turcotte, coordonnatrice au service des ressources humaines. Sa collègue Marie-Pier Néron, conseillère en gestion du personnel, donnait de l’information sur les 15 postes d’enseignant à combler.
Thermafix de Baie-Saint-Paul engagerait 40 personnes si c’était possible. Le directeur de l’usine, Jean-Philippe Pilote avait hâte de mesurer les résultats de sa participation à Charlevoix au boulot. Pour une première fois, les candidats intéressés passaient une entrevue sur place. « On met toutes les chances de notre côté », indiquait le directeur de l’usine.

Caroline Sylvie Desrochers, coordonnatrice aux opérations et Lucille Morin, responsable de l’accueil et du service à la clientèle chez Katabatik aventure dans Charlevoix
Au-delà de la recherche de travailleurs, des entreprises comme Katabatik aventure dans Charlevoix, estime que la foire de l’emploi aide à créer des partenariats d’affaires. « On se revoit ou on se rencontre et nous développons des liens », mentionne Caroline Sylvie Desrochers, coordonnatrice aux opérations.
Des chercheurs d’emploi ont apprécié la formule de cette année. « Je suis natif de Clermont et je veux revenir dans ma région. Le secteur manufacturier et le tourisme m’intéressent. C’est bien organisé. Le personnel est sympathique », dit-il.
« Je cherchais du côté des organismes sans but lucratif ou encore du tourisme », raconte une jeune femme arrivée dans la région il y 5 ans et qui doit réorienter sa carrière. « Avant, je trouvais mes emplois avec des contacts. Je vais avoir un choix à faire. La balle est dans mon camp », dit-elle heureuse aussi d’avoir pu découvrir des entreprises sous un autre jour.
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