Plus de 600 000$ en jeu pour l’usine de traitement des eaux usées de PRSF

Par Dave Kidd 7:47 AM - 13 avril 2022
Temps de lecture :

Rien n’est réglé entre Petite-Rivière-Saint-François qui a entrepris des recours contre la firme Norda Stelo et le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation concernant des coûts supplémentaires de l’usine de traitement des eaux usées.

Le débat tourne autour de ce qui était prévisible ou pas comme dépassements de coûts. Pour une partie, les ajouts ne pouvaient pas être prévus alors que le ministère pense le contraire.

Le maire Jean-Guy Bouchard a expliqué qu’une récente rencontre à laquelle participait un sous-ministre n’a pas permis de régler le litige. « Les propositions reçues n’étaient pas raisonnables », dit-il ajoutant qu’il est « désolant de se battre contre le ministère qui est habituellement un partenaire des municipalités ».

La somme en jeu s’élève à plus de 600 000$. Pour les contribuables raccordés au réseau d’égout, l’affaire est capitale. Si la municipalité n’obtient pas gain de cause, la facture sera séparée entre les 400 usagers.

Des litiges similaires il y en aurait d’autres ailleurs au Québec, a dit Jean-Guy Bouchard. PRSF et son avocat croient que cette cause pourrait d’ailleurs faire jurisprudence. C’est pour cela qu’elle demande 25 000$ du fonds de défense de la Fédération québécoise des municipalités pour l’aider dans sa défense.

Si aucune entente n’intervient, ce sera un juge qui tranchera.

Toujours en ce qui concerne cette usine, des contribuables, dont le conseiller Israël Bouchard, ont senti des odeurs nauséabondes dans les dernières semaines qui émaneraient du site.

Un bris est d’ailleurs suspecté. Il est aussi suspecté parce que le débit de rejet du Club Med ne concorderait pas avec ce qui était prévu par la municipalité. Les volumes d’eau rejetés seront précisés lorsque la firme Can Explore aura terminé son inspection. Elle a obtenu un mandat de la municipalité qui allonge 12 000$ pour faire réaliser ce travail.

Partager cet article