La Malbaie veut un écoquartier au bout du Boulevard Kane

Par Karine Dufour-Cauchon 11:00 AM - 12 avril 2022
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La superficie du terrain visé pour le projet est de 12 hectares.

(Mise à Jour – 13h34) L’effervescence immobilière et la demande de logements se font sentir à La Malbaie. La Ville de La Malbaie va de l’avant avec un projet de développement résidentiel nouveau genre dans le secteur du Plateau au bout du boulevard Kane.

La ville estime pouvoir mettre à dispositions de 50 à 70 terrains pour accueillir maisons unifamiliales et bâtiments multi logements dans l’agrandissement du quartier. La première phase de réalisation serait complétée dans les deux à trois prochaines années. Cet agrandissement du Plateau promet d’être différent. Le maire de La Malbaie, Michel Couturier, parle de concevoir un écoquartier où la verdure et les familles pourront s’y établir.

Avant tout, il faut demander un élargissement du périmètre urbain auprès de la MRC et faire une analyse environnementale des lieux. Lors de la séance du conseil municipal du 11 avril, un mandat a été donné à la firme EXP pour caractériser les sols et établir le plan directeur du projet.

Après cette étape, la ville sera davantage en mesure de confirmer le nombre de terrains potentiels, le positionnement des nouvelles rues et le nombre d’habitations qui pourraient voir le jour.

Le projet avait d’abord été annoncé à l’adoption du budget 2022. «On voit qu’il y a une demande de terrain à La Malbaie auquel on doit répondre. On est rendus-là. Pour les deux prochaines années, nous allons être corrects, mais après cela nous allons en avoir besoin. Là nous avons un secteur magnifique au bout du boulevard Kane dans la montagne. […] On veut faire un écoquartier là-dedans, on ne veut pas faire quelque chose de standard. On veut penser des espaces différents pour nos familles et rendre accessibles nos sentiers dans le boisé du secteur», indique le maire Michel Couturier à la sortie de la séance de lundi.

Le mandat octroyé à la firme EXP est au montant de 21 850$. Les urbanistes et ingénieurs se pencheront également sur la caractérisation de sols autour de la montagne du Mont Grand-Fonds dans ce même mandat. «On veut voir s’il y a un potentiel de développement sur les terrains avoisinant la montagne. On gardait ces terrains en réserve et on demande aussi de caractériser ce secteur-là», complète l’élu.

Une caractérisation environnementale des terrains est obligatoire à tout projet de développement résidentiel selon le ministère de l’Environnement du Québec.

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