24 avril 2024
Le ministère de la Culture et des Communications du Québec n’a pas encore déterminé si des fouilles supplémentaires seront réalisées à l’église de Saint-Irénée où des ossements humains ont été découverts le 4 avril.
Les ossements ont été découverts alors que des travaux de modernisation sont en cours. Toutes les autorités concernées ont été contactées. La Sûreté du Québec a envoyé une enquêteure et une technicienne du service d’identité judiciaire. Finalement, le dossier a été transmis au ministère de la Culture et des Communications du Québec.
Dans un courriel au Charlevoisien, l’équipe des communications écrit : « le ministère est en lien avec le propriétaire du bien afin de voir si d’autres excavations sont nécessaires. Le cas échéant, une intervention archéologique sera réalisée afin de s’assurer que l’ensemble des ossements soient relevés et fouillés, conformément à la pratique reconnue par les bioarchéologues ».
Le ministère n’avance aucune hypothèse sur la présence des ossements. « À ce stade-ci l’information demeure fragmentaire. Par contre, il est à noter qu’il n’est pas inhabituel au Québec de mettre au jour des restes humains à proximité d’églises ou de cimetières », écrit-on aussi.
Le Domaine Forget n’avait pas à demander une autorisation au ministère pour réaliser les travaux ou à faire des fouilles puisque « les travaux ne sont pas réalisés dans un secteur où des biens ou des sites sont protégés en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel », souligne-t-on.
Le ministère de la Culture et des Communications précise aussi que le Domaine Forget « a posé les bonnes actions à la suite de la découverte de ces ossements en contactant d’abord la Sûreté du Québec qui s’est rendue sur place pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une scène de crime ».
Le Domaine Forget devra produire un avis de découverte à l’intention du ministère. Une procédure qui est exigée en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.
