Beaucoup de linge, mais pas de place pour l’accrocher à Saint-Urbain

Par Dave Kidd 5:55 AM - 19 mars 2022
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La Maison des jeunes aurait installé sa friperie au sous de l’église de Saint-Urbain

Les friperies sont populaires. Parlez-en à la Maison des jeunes de Saint-Urbain qui peine à démarrer la sienne faute d’un local.

L’organisme mise sur ce projet pour financer ses opérations courantes et capter l’attention des jeunes qui ont de l’intérêt pour ce type d’activé. La réponse de la communauté a été plus que favorable : des vêtements et objets ont été reçus en grande quantité.

Un local temporaire a été trouvé. C’est un peu là que la saga commence. Ledit local du sous-sol de l’église est loué par la Coopérative funéraire Charlevoisienne.. C’est l’espace où l’on sert le café, pour ceux qui connaissent bien les lieux.

Au plus fort des mesures sanitaires, il ne se passait pas grand-chose dans cet espace.


Le président de la coop, Lorenzo Bradet, confirme qu’il en a besoin maintenant que les mesures ont été assouplies par Québec.


Mona Bouchard, marguillière, mentionne que la Fabrique n’a pas agi de mauvaise foi et que « l’autorisation donnée était temporaire».


Elle indique que son organisation n’est pas fermée à discuter d’une location. Cela impliquerait des questions touchant les assurances et l’accessibilité au sous-sol de l’église.


La mairesse de Saint-Urbain, Claudette Simard, veut que la friperie démarre. La municipalité va prêter un espace du centre communautaire pour aider. C’est cependant encore une mesure temporaire pour la Maison des jeunes.


Y’a-t-il encore des locaux disponibles pour permettre à la friperie de s’installer ? C’est un peu la question qui se pose en ce moment à Saint-Urbain alors que la capacité du centre communautaire a pratiquement atteint des limites.


Le grand brassage d’idée que veut organiser le conseil municipal pourrait aussi fournir l’occasion de réfléchir sur l’offre pour le milieu communautaire.


La présidente du conseil d’administration de la Maison des jeunes, Stéphanie Dufour ne baisse pas les bras.
« On n’abandonne pas. On veut que ça fonctionne parce que le besoin est évident. La lettre de la Fabrique était claire. À partir de là, nous recherchons un local alors que les vêtements entrent encore », dit-elle.


La Maison des jeunes ne roule pas sur l’or, mais connait du succès. Un certain vendredi soir, 22 ados y étaient.

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