19 avril 2024
(Mise à Jour 12h00) Les mesures de délestage dans les hôpitaux de Charlevoix établies le 22 décembre commencent à se lever graduellement. Le retour des patients en oncologie de l’Est de Charlevoix à l’Hôpital de La Malbaie devrait avoir lieu lundi 21 février 2022.
C’est ce que partage le porte-parole du Centre Intégré Universitaire de Santé et de Services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale Mathieu Boivin. La situation s’est améliorée, depuis le 3 février, dernière mise à jour sur la situation de délestage des soins de santé régionaux. Aucune date de retour ne pouvait être alors avancée par l’organisation.
La situation telle qu’elle est aujourd’hui permet au CIUSSS de fixer une date. Dès lundi le 21 février, les patients d’oncologie de Charlevoix-Est n’auront plus à se déplacer à l’hôpital de Baie-Saint-Paul pour leur rendez-vous.Une diminution des cas de COVID-19 dans Charlevoix et une baisse des hospitalisations expliquent ce «presque retour» à la normale.
Entre temps, les activités du bloc opératoire et du bloc endoscopique des hôpitaux de La Malbaie et de Baie-Saint-Paul continuent de maintenir leur niveau d’opération entre 50 % et 100% des activités normales. Selon la disponibilité du personnel, ce taux varie de jour en jour, partage le porte-parole.
«Les chirurgies urgentes, les césariennes, les cas de cancer et les chirurgies susceptibles de se retrouver hors délai continuent toutefois d’être priorisés sur les chirurgies électives non urgentes, en raison de l’obligation de conserver des lits COVID-19 dans nos unités de soins de courte durée», indique M. Boivin par correspondance.
Les consultations externes spécialisées en psychiatrie à l’Hôpital de La Malbaie continuent d’être dirigées vers l’Hôpital de Baie-Saint-Paul. La téléconsultation reste privilégiée pour les suivis. La téléconsultation demeure préconisée pour les consultations externes spécialisées. 100% des consultations en présence sera permis dès le 27 février.
«Nous tenons à remercier les usager(-ère)s et l’ensemble du personnel qui ont été affectés par ces mesures, qui nous ont permis d’affronter cette cinquième vague de COVID-19 et d’offrir des services de qualité à la population régionale», termine M. Boivin dans sa missive au journal.
