Le Centre de services scolaire résiste à la vague… jusqu’ici

Jusqu’ici, le plan de contingence mis en place par le centre de services scolaire de Charlevoix pour éviter un bris de service n’a pas été déployé, mais la directrice Martine Vallée confie que la situation est suivie de près.

Deux fois par semaine, l’administration en dresse un portrait détaillé. Depuis la rentrée de la semaine dernière, tout est sous contrôle, mais le véritable portrait se dessinera un peu plus tard, selon Mme Vallée. «La semaine du 17 janvier, il n’y a eu que trois jours d’école avec la tempête et une journée pédagogique. Ça ne permet pas de donner une lecture très très précise. Tout le monde arrivait de sa bulle des Fêtes. Les deux prochaines semaines donneront un portrait probablement plus juste », commente-t-elle.

Le port du masque bilatéral (professeurs-élèves) garde le risque de contamination à un niveau faible selon la Santé publique, mais l’inquiétude demeure. «Est-ce que la levée des mesures va amener une contamination communautaire plus importante? C’est à voir, mais j’anticipe un peu plus d’absentéisme », relate Mme Vallée.

L’absentéisme des enseignants ne veut pas dire que ceux-ci lancent la serviette. « Sur 12 enseignants absents la semaine dernière, 8 ont pu donner leur cours à distance. Leurs élèves sont à l’école, accompagnés en classe,  et le professeur est à distance et donne son cours. Les membres du personnel non enseignants aussi ont tous été capables d’offrir une prestation à distance. On est mieux équipé en télétravail maintenant», constate la directrice.

La place des élèves demeure à l’école, une donnée qui fait consensus dans le milieu. « Notre plus grand souhait est de rester en présentiel, tant pour le bénéfice des enfants,  des parents, que du personnel.  C’est clair que toute le monde y gagne. Les impacts de la pandémie sur la santé de nos jeunes sont innombrables : les habitudes de sommeil bouleversées, la sédentarité, l’anxiété,  le risque d’abandon scolaire, c’est réel! Leur place est à l’école, mais ça doit être sécuritaire, évidemment.»

La campagne de vaccination en milieu scolaire débute le mercredi 26 janvier et s’étendra sur une dizaine de jours. C’est un des éléments qui pourraient améliorer la donne, selon Martine Vallée.