Choc culturel pour le Club Med Québec Charlevoix
Photo courtoisie
Club Med reverra la formation des membres de son équipe de recrutement spécifiquement pour son complexe Québec Charlevoix.
Ébranlé par un reportage du média numérique alternatif Pivot sur les conditions de travail d’un G.O., le géant du tout-inclus affirme qu’il manquait des données importantes à l’histoire.
« Nous offrons une aventure humaine. Être G. O. (Gentil Organisateur) n’est pas un métier, mais une attitude. Des éléments relatés dans le reportage ont été mal compris et cela a pour effet de déformer la réalité », commente le directeur des ressources humaines pour l’Amérique du Nord et les Caraïbes, Olivier Rozier.
Club Med ne prétend pas avoir la science infuse et veut maintenir sa bonne relation avec le pays où il vient d’ouvrir son premier village montagne. « Entre 200 et 300 G.O. canadiens étaient embauchés annuellement avant l’ouverture de Québec Charlevoix », poursuit Olivier Rozier qui assure que toutes les lois entourant les conditions de travail sont respectées. « On paye même des heures supplémentaires lorsqu’elles sont autorisées par un superviseur.»
« Être un G.O., ça ne s’explique pas : ça se vit. Il y a de la méconnaissance. On a de la pédagogie à faire, je le reconnais. Cependant, il est faux de prétendre qu’ils sont obligés de participer à des soirées ou de prendre un repas avec les Gentils Membres (clients) après les heures de travail. On ne frappe pas aux portes des chambres pour que tous sortent au bar ou aux restaurants. Le G.O. qui veut prendre un verre ou un repas avec des G. M. le fait sur une base volontaire», indique le directeur des ressources humaines.
Les conditions comprennent de nombreux avantages comme une passe de ski et l’accès au gym, précise-t-il. «Et qui se nourrit pour 4$ par jour? », questionne-t-il, faisant référence à ce qui est chargé aux employés qui habitent sur place.
Si les dirigeants du Club Med disent avoir vécu un « choc culturel » avec le reportage, ils en tirent quand même certaines leçons. « Toutes les personnes travaillant au recrutement seront formées de nouveau. On n’est pas parfait. La recruteuse citée dans le reportage a parlé avec son cœur et de son expérience à elle. C’est une expérience humaine que nous offrons. L’humain est dans l’ADN du Club Med », insiste M. Rozier.
Il cite également l’ascension de Francis Lacoste, premier chef du village montagne Québec Charlevoix, qui en 2008 était un G. O. « Des G.O. ont des familles. Ceux qui préféraient des emplois plus sédentaires sont devenus des G. E. (Gentils Employés). C’est comme dans n’importe quel secteur, il faut avoir envie de le faire», termine-t-il.
Roulement de personnel.
Olivier Rozier et Vincent Giraud, VP Canada et opérations commerciales, ont admis un certain roulement de personnel depuis l’ouverture du Club Med Québec Charlevoix. « C’est normal que des gens se rendent compte que ce n’est pas un emploi qui leur convient, tout comme ce l’est pour nous de constater que tel poste n’est pas pour telle personne embauchée ».
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