Incendie à La Malbaie : fin d’une longue nuit pour les pompiers

Par Karine Dufour-Cauchon 4:42 AM - 17 janvier 2022
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La zone de la rue des Laurentides a compliqué l’opération d’extinction du brasier.

Les pompiers de La Malbaie et leurs renforts de Clermont auront combattu le brasier de la rue des Laurentides de Pointe-au-Pic jusqu’aux petites heures du matin du 17 janvier 2022.

Vers 4h, le directeur du service de sécurité incendie de La Malbaie Mario Savard était en mesure de donner davantage de détails sur l’opération qui tenait les troupes en haleine depuis 21h40.

L’appel a été logé par un passant en voiture, qui voyait des flammes rouges au loin. «À mon arrivée, c’était un embrasement généralisé au troisième étage. C’est un bâtiment qui était en construction, donc qui n’était pas habité», confirme-t-il au journal.

La maison de trois étages, rasée en entièreté par les flammes, se trouve dans un secteur résidentiel qui amenait son lot de complications, rapporte ensuite le directeur Savard.

«Il y avait un enjeu d’accès, car la rue est étroite, il n’y avait pas beaucoup de place pour stationner les camions. L’autre complication, c’est le grand froid, car l’eau gèle au sol immédiatement. C’est dangereux, les pompiers tombent, c’était surtout cela le gros problème», ajoute Mario Savard.

La maison incendiée était aussi à proximité de ses voisins. Les brigades se sont affairées à sécuriser les côtés de brasier pour éviter une propagation sur le voisinage. Pour le bâtiment, il n’y avait rien à faire pour le sauver. Ce serait plutôt près d’une trentaine de pompiers qui ont été mobilisés pour l’événement.

C’est une des raisons pourquoi l’enquête autour de l’origine de l’incendie sera une tâche ardue. «La cause, nous ne l’avons pas encore et ça sera très difficile à déterminer. Il n’en reste plus, de bâtiment. Il a été complètement rasé par les flammes», commente-t-il.

La valeur des pertes n’est pas encore déterminée. À 4h du matin, les pompiers complétaient l’extinction. Le directeur du SSILM estimait alors que deux heures allaient être encore nécessaires pour terminer le déblayage. Une pelle mécanique aide à la tâche.

«C’est malheureux pour le bâtiment, mais il n’y a pas eu de perte de vie», se console finalement Mario Savard.

Pour voir nos images (vidéo-photos) de l’intervention du 16 janvier en soirée, cliquez ici.

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