Reconstruction des terminaux de la traverse de L’Isle-aux-Coudres-Saint-Joseph-de-la-Rive: les municipalités concernées rencontrées tour à tour

Les conseils municipaux des Éboulements, L’Isle-aux-Coudres et Baie-Saint-Paul ont été tour à tour rencontrés par des représentants de la Société des traversiers du Québec et de la Société québécoise des infrastructures. Les prochaines étapes de l’étude d’opportunités du projet majeur de reconstruction des terminaux de la traverse de L’Isle-aux-Coudres étaient à l’ordre du jour, explique le préfet de la MRC de Charlevoix, Pierre Tremblay.
«Ils nous ont présenté les délais, nous ont demandé de produire un document avec nos attentes, nos craintes. On est dans le cheminement normal. On sait que leur objectif est de faire de nouveaux quais et que l’étude comprend les deux sites, Saint-Joseph-de-la-Rive et le Cap-au-Diable, mais après cette rencontre, on n’a pas plus de détails sur l’orientation », indique M. Tremblay.
La STQ confirme par voie de communiqué qu’outre « la présentation des objectifs d’un dossier d’opportunité, les rencontres avaient pour but de prendre le pouls des différents intervenants politiques et socio-économiques de la région et de les inviter à soumettre leurs besoins et leurs attentes à la STQ. »
Le maire des Éboulements et préfet estime que les organisations agissent de bonne foi. « J’ai posé la question. Est-ce qu’il y a un biais, une option qui part avec une longueur d’avance? Je pense qu’ils veulent être transparents et d’autres rencontres sont prévues en cours de processus. A nous de réagir. On va déposer un document où on va y aller beaucoup plus sur le côté socio économique que technique », indique M. Tremblay.
Il admet s’être interrogé sur la raison ayant mené à trois rencontres plutôt qu’une seule réunissant les élus des trois municipalités. «On s’est posé la question, mais ça leur appartient. On avait demandé à plusieurs reprises d’avoir une rencontre pour être davantage éclairés et on est satisfait de ça », ajoute-t-il.
Les trois municipalités concernées ont jusqu’à la mi-février pour soumettre leurs suggestions. Les données ainsi recueillies documenteront le dossier d’opportunités « pour finalement déterminer la meilleure option et assurer la pérennité du service à long terme pour la population », indique Bruno Verreault, conseiller en communication à la Direction principale des communications et du marketing de la STQ.
Deux ans seront nécessaires à la réalisation de l’étude d’opportunités. « La décision finale sur le positionnement appartiendra au conseil des ministres », convient Pierre Tremblay.
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