(PHOTOS) L’arrière-pays dans l’œil de Territoire Charlevoix

Par Karine Dufour-Cauchon 6:30 AM - 3 janvier 2022
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Photo : Magalie Massey

Un homme d’affaires de Québec se ressourçait dans les montagnes de Charlevoix et eut un Eurêka. Sa vision de développement de l’arrière-pays régional arrive à point. Territoire Charlevoix prépare sa grande ouverture pour le 4 février 2022.

Le projet Territoire Charlevoix est sorti de la tête de l’entrepreneur Yannick Cimon- Mattar. Lui qui est déjà co-propriétaire du site Lepointdeventepoint.com est content de voir son premier projet touristique venir à terme.

Les refuges et espaces de campings sont dans les forêts peu visitées de La Malbaie, dans le rang Saint-Philomène du secteur Sainte-Agnès. 15 km de sentiers, de la randonnée, du ski hors-piste, de la raquette, rien n’arrêtera les plaisanciers de profiter de la nature reculée, à une quinzaine de minutes de la ville de Clermont.

La construction des refuges aura duré deux ans.

Les refuges sont au nombre de cinq et sont de petits bâtiments de 250 pieds carrés, inspirés du bois et qui laisse la place à des vues rarement mise en valeur par l’hébergement touristique de Charlevoix : le secteur des montagnes. Ils sont entièrement autonomes, chauffage au bois et électricité solaire.

«Ils sont installés à flanc de montagne avec des vues sur les Hautes-Gorges de la Rivière-Malbaie, les Morios. Certains ont une vue orientée davantage vers Saint-Aimé-des-Lacs, le lac Nairne, les montagnes de l’arrière-pays. On a aussi un point de vue sur les vallons de Sainte-Agnès où on voit jusqu’au fleuve», décrit Yannick.

Pour se tenir au chaud dans son refuge : on chauffe au bois.

Les réservations sont ouvertes et vont bon train, confirme-t-il. Il faut dire que le projet s’adresse à une clientèle bien spécifique : celle qui n’a pas peur d’être dépaysée et qui veut décrocher.

« Ultimement, on voulait offrir une autre expérience que celle que l’on retrouve en général dans les campings. J’allais décrocher à ma terre à Saint-Hilarion. Ça m’a fait rêver, et ça a fait rêver un peu tout le monde à qui j’en parlais autour de moi. J’ai pris cette expérience comme inspiration. On voulait un élément différentiateur par rapport au camping traditionnel et les prêts à camper de type «glamping», raconte l’entrepreneur.

Le projet initié en 2019 aura coûté un peu plus de deux millions $.

L’intérieur des refuges sera terminée d’ici l’ouverture.
Les espaces de camping pour les saisons moins froides prévoient être populaires – Photo : Magalie Massey

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