Deux paramédics de La Malbaie réaniment un homme

Par Dave Kidd 1:12 PM - 6 Décembre 2021
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Gil-Karl Harvey et Philippe Savard ont réanimé un homme tôt ce matin alors qu’ils revenaient d’un transport à Québec. Photo : courtoisie CTAQ

On l’écrit souvent : le temps est le facteur clé dans la chaîne de survie. Un autre incident est venu le confirmer tôt ce matin

Les paramédics Gil-Karl Harvey et Philippe Savard, une équipe basée à La Malbaie, revenaient d’un transfert à Québec lorsqu’ils ont été affectés sur un appel sur la Côte-de-Beaupré pour un homme qui venait de s’effondrer.

En pareille situation, c’est toujours l’ambulance la plus près  qui est dirigée sur place.

L’appel a été donné à une équipe qui avait déjà réalisé 18 h de travail et qui se trouvait dans un territoire inconnu. Lorsque les paramédics sont arrivés sur les lieux, les manœuvres de réanimation, guidées à distance par un intervenant du Centre communications santé des Capitales, étaient commencées.

«Je suis très heureux pour l’homme et ses proches. Le cadeau d’une 2e chance, ça n’a pas de prix. Nous étions à la bonne place au bon moment. Nous avons fait la différence, » a commenté le vétéran Philippe Savard qui en était à sa 6e réanimation en 20 ans de carrière.

 « C’est notre travail. On ne cherche pas les applaudissements, mais c’est valorisant. Ça remet une carrière en place, » dit Gil-Karl Harvey pour illustrer que les horaires de faction ne sont pas souvent propice à des dénouement comme celui-ci. « Tout est dans les délais », plaide le paramédic qui  compte 2 réanimations en 11 ans.

Les paramédics ont administré quatre chocs à l’homme d’une soixantaine d’années pour le ramener à la vie. Ils ont ensuite pris la route pour le conduire à l’hôpital de Beaupré.

Le camion de Beaupré, lui aussi qui évolue sur un horaire de faction, a également été affecté. Cette équipe est arrivée 7 minutes plus tard. Un délai rapide pour une équipe de faction faut-il le préciser.

« Dans le cas d’une réanimation, la rapidité est un facteur primordial. Nous sommes fiers du travail accompli par nos paramédics qui étaient à la bonne place et au bon moment », commente la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec.

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