Une mauvaise priorité explique pourquoi l’ambulance n’a jamais été affectée à Saint-Urbain

Une erreur dans le classement de l’appel expliquerait pourquoi aucune ambulance n’a été affectée à Saint-Urbain le 9 novembre dernier lorsqu’un conseiller municipal a ressenti un malaise.

C’est l’explication donnée par le CIUSSS de la Capitale-Nationale de qui relève le Centre Communication de santé des Capitales. Le centre est le 911 du service ambulancier qui dessert Charlevoix.

L’appel a été bien classé par la répartition. Le code utilisé était le bon sauf que l’incident s’est produit dans un lieu public ce qui fait en sorte que ce type d’appel est une priorité 3 et non une 7 comme il a été classé. 

« Comme l’événement s’est déroulé dans un lieu public, il est admis que la priorité aurait dû être revue à la hausse et ce faisant, un véhicule aurait pu être affecté sur les lieux. Nous avons fait les rétroactions nécessaires », soutient la porte-parole du CIUSSS, Mélanie Otis.

Elle assure que « le protocole en vigueur a été respecté pour la priorité qui avait été identifiée. Celui-ci prévoit de garder les deux seules ambulances disponibles dans les secteurs de Baie-Saint-Paul et de La Malbaie afin de prévenir le risque et donner priorité aux transports ambulanciers pour des urgences vitales et ainsi permettre aux équipes ambulancières de répondre à leur mission primaire », poursuit-elle. 

Le CIUSSS confirme aussi travailler « à étendre l’offre de services du Centre de régulation régional des services préhospitaliers d’urgence dans Charlevoix, et ce, afin de mieux répondre aux besoins de santé de la population en y attribuant notamment la bonne ressource et le bon mode de transport lors d’une demande effectuée aux services préhospitaliers d’urgence », termine la porte-parole du CIUSSS.