Le Bloc québécois priorise le financement des soins de santé

Par Lisianne Tremblay 12:30 PM - 10 novembre 2021
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La députée Caroline Desbiens et le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet. Photo Archives

Cinq priorités ont été fixées par le Bloc québécois pour la reprise de la session parlementaire à Ottawa. Le financement des soins de santé en fait partie.

Le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet, ainsi que les deux députés bloquistes de la région de la Capitale-Nationale, Julie Vignola (Beauport-Limoilou) et Caroline Desbiens, députée de Beauport-Côtede-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, ont détaillé ses cinq priorités. En plus des soins de santé, il sera question de la lutte aux changements climatiques. Le poids politique du Québec à Ottawa, la langue française et l’abolition des deux
classes d’aînés créées par une hausse inéquitable de la pension de vieillesse.

«Plus de cinquante jours après l’élection, le Bloc Québécois réitère qu’il faut urgemment reprendre les travaux dans des dossiers qui ne peuvent être ignorésplus longtemps. J’insiste à nouveau sur l’importance que Justin Trudeau convoque un sommet sur le financement des soins de santé dans les plus brefs délais », soutient M. Blanchet.

Ce sommet doit réunir au minimum tous les premiers ministres, les ministres de laSanté et les chefs des partis d’opposition à Ottawa dans le but de «régler durablement les conséquences du désinvestissement fédéral en santé que la pandémie a tragiquement exposées. »

Le Bloc québécois travaillera d’arrache-pied pour que gouvernement du Canada accorde une hausse sans condition des transferts en santé jusqu’à l’atteinte de 35 % des coûts des soins, ainsi que d’une indexation subséquente de 6 %, tel que demandé par Québec et les autres provinces.

« Le Bloc Québécois défendra sans relâche et sans compromis le poids politique de la nation québécoise au Parlement canadien, où le Québec devra obtenir davantage de sièges plutôt que moins, comme il est actuellement proposé », souligne la députée Caroline Desbiens.

Elle ajoute que son parti politique veut « promouvoir, protéger et faire respecter la seule langue officielle et commune de la nation québécoise, le français. »

La rentrée parlementaire est prévue le 22 novembre.

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