Mont des Morios : le maire Alexandre Girard ne veut pas «materner»

Voici une image tirée du site trip-usa-canada.com, qui indique même les meilleurs endroits où tenter votre tente.
Le Mont des Morios doit rester un territoire public. C’est ce que fait valoir maire de Notre-Dame-des-Monts Alexandre Girard.
Le Mont des Morios a connu une excursion controversée cet automne avec des cyclistes héliportés. Pour lui, ce «coup de pub» est une tempête qui n’a pas lieu d’être.
«Il aurait pu faire ça sur n’importe quelle autre montagne autour, je suis convaincu qu’on n’en aurait pas fait autant de cas qu’avec les Morios. Là, tout d’un coup, c’est dramatique puisque c’est plus achalandé. Les deux gars ont descendu une montagne tôt le matin. Oui, elle est victime de son succès. Les reportages, les blogues, la pandémie ont tous contribué à ce succès-là. Pas de pandémie, je ne suis pas sûre que l’on parlerait de ça aujourd’hui », soutient le maire, interrogé sur la question par le journal.

Sa municipalité connait un achalandage accru en saison touristique grâce à l’attrait du Mont des Morios, situé dans le voisinage de la municipalité en Territoire non organisé (TNO) du Mont-Élie. Il soutient que malgré les problématiques de pollution rapportées sur les lieux, le public doit demeurer le seul propriétaire des lieux.
L’Association loisirs, chasse et pêche du territoire libre-secteur Pied-des-Monts, groupe de bénévoles s’occupant des lieux, fait un travail suffisant selon l’élu.
«On a une responsabilité quand on a accès à un territoire public et libre. Si on commence à vouloir ajouter de la gestion, c’est pratiquement materner. Si les gens ne sont pas capables d’y aller par eux-mêmes, on a un problème. Toujours déléguer à une entité gouvernementale, un organisme, une municipalité, je crois qu’on a un problème. Il faut revenir au principe de responsabilisation. Tu y as accès, respecte », fait-il valoir.
Le président de l’association Gaétan Girard avait répliqué au journal. Ce dernier craignait une prise en charge de la montagne par un «parc national». C’est une suggestion qu’a aussi entendue Alexandre Girard. Il soutient que Charlevoix a déjà assez de deux parcs aux Hautes-Gorges et aux Grands-Jardins.
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