19 avril 2024
Le dossier des transports des citoyens pour soins médicaux devra attendre. Le diagnostic de la situation sera plus long que prévu.
En mars 2021, Jacques Tremblay, ex-directeur général de l’Hôpital de La Malbaie, a lancé une étude avec un comité. Leur démarche visait à documenter combien de personnes de la région se transportent annuellement pour aller à un rendez-vous médical dans un autre hôpital de la région ou dans un centre hospitalier de Québec.
Le comité connait des retards. La pandémie aurait causé des délais avec le personnel du CIUSSS de la Capitale-Nationale qui documente l’enjeu des transports pour soins médicaux, indique M. Tremblay. Le rapport devait être déposé cet automne. Il sera plutôt prêt en début 2022.
«Nous n’avons pas déposé notre rapport encore. Il manque une série d’informations. La personne responsable de la collecte des données au sein du CIUSSS de la Capitale-Nationale a quitté, il y a eu du changement. Une nouvelle personne est arrivée. On est toujours en attente de statistiques pour terminer le rapport et le faire parvenir au ministère de la Santé et des Services sociaux », déclare-t-il au bout du fil.
Il estime toujours que ce sont près de 10 000 déplacements annuellement qui sont effectués par la population de Charlevoix pour recevoir un soin médical à l’extérieur de la région.
Contacté par le journal, le bureau de Mme Foster réitère être toujours là. Émilie Foster s’était engagée à accompagner les acteurs qui sont impliqués dans la démarche. Elle laisse l’établissement du diagnostic de la situation à des organismes avec l’expertise en transport, soit la Corporation de mobilité collective de Charlevoix.
Rappelons que depuis avril 2021, un montant de 0,20 $ du kilomètre parcouru est offert à toute personne devant voyager vers un centre hospitalier où elle reçoit ses soins. Ce montant était depuis longtemps fixé à 0,13 $ par kilomètre. L’indemnité quotidienne passe de 20 $ à 46 $ par jour durant les séjours à destination. Les Charlevoisiens ne sont toujours pas admissible à ce nouveau programme d’indemnisations lorsqu’ils reçoivent des soins à Québec. Les usagers doivent résider à plus de 200 km du lieu de prestation de soins, ce qui n’est pas le cas des gens de Charlevoix.
