25 avril 2024
Jean-Guy Bouchard veut reprendre son siège de maire pour « réunir » la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François. Après 27 ans en politique, dont 21 à titre de maire, il se voit comme la personne la mieux placée pour poursuivre le développement de l’endroit.
À l’écouter parler, on pourrait facilement croire qu’il n’a jamais vraiment quitté la mairie. « J’ai été de la première phase de développement en réalisant plusieurs projets en infrastructures. L’erre d’aller était donnée. Je suis prêt pour la seconde. J’ai changé. La municipalité a elle aussi changé », dit-il.
Une tutelle et une déclaration d’inhabilité à siéger pour 5 ans ont marqué la fin de l’ère Jean-Guy Bouchard il y a 12 ans. « J’ai été victime d’un putsch indirect avec beaucoup de pression, mais les citoyens m’appuyaient », analyse le principal intéressé. Sur sa sanction reçue après sa défaite électorale, il estime que cette dernière ne l’affaiblit pas dans la présente course.
Jean-Guy Bouchard soutient qu’il ne faut pas voir dans sa candidature « de l’acharnement, mais bien qu’il est un homme de défis ». Il dit aussi qu’il se voit comme « un partenaire » des géants que sont le Club Med et le Massif et pas « comme un élu à leur service ».
Un des grands défis qu’il se lance est de faire en sorte que Petite-Rivière-Saint-François soit homogène. « Il faut réunir les deux parties de la municipalité. Il faut que les résidents permanents ou saisonniers des autres secteurs viennent au village. Il faut faciliter l’intégration en organisant des événements, par exemple», lance-t-il.
Il souhaite procéder au découpage de la municipalité en districts électoraux pour qu’à l’élection en 2025, la représentativité des secteurs soit meilleure. S’il est élu, Jean-Guy Bouchard veut aussi aller jouer dans la réglementation sur les résidences de tourisme. « Du monde a été oublié et a pratiquement perdu son droit de construire une maison. Tout le monde doit être heureux.» Il voit également un développement domiciliaire dans le secteur de Grande-Pointe.
