Omerto fête ses 10 ans après un été record

Par Lisianne Tremblay 6:30 AM - 24 septembre 2021
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Pascal Miche a fêté les 10 ans de son entreprise Omerto qui continue d’attirer de nombreux visiteurs.

Le parcours de Pascal Miche a été semé d’embûches, mais l’homme estime qu’il aura valu la peine de persévérer. Son entreprise Omerto, qui fête cette année ses 10 ans, a connu un succès d’enfer cet été. Et l’avenir s’annonce florissant.

Omerto dont le produit d’appel est un étonnant vin de tomates, continue de piquer la curiosité. De nombreux visiteurs se sont arrêtés cet été au Domaine de la Vallée du Bras. L’été n’a pas été de tout repos puisque l’équipe de M. Miche ne compte qu’un seul employé. L’entreprise est ouverte sept jours sur sept.


« Je travaille 18 heures par jour pour y arriver. On accueille une moyenne de 80 à 90 personnes par jour. Je suis un des rares à Baie-Saint-Paul qui propose une dégustation, ce que les gens apprécient. Une chance que ma conjointe Lucie peut m’aider pour le côté administratif. C’est un travail saisonnier et c’est très difficile d’avoir de la main-d’œuvre», confie M. Miche.

Il confie songer à la relève. «J’aimerais poursuivre mon entreprise avec un repreneur à plus long terme», dit-il.


Originaire de la Belgique, Pascal Miche a étudié en charcuterie et en salaisonnerie. Il est restaurateur et œnologue de formation. Il a aussi effectué 32 ans de recherche et de développement avant de réussir à développer son vin de tomate avec les recettes qu’il avait.


« Comme moment marquant pour mes 10 ans, il y en a eu plusieurs, notre ouverture en fait partie. Il y avait 42 médias, qui avaient suivi ma bataille juridique pour faire reconnaître la tomate comme un fruit. Je ne pensais jamais qu’ils viendraient tous », se rappelle l’entrepreneur avec fierté.

Le rêve d’Omer
En créant la ligne de produits Omerto, Pascal Miche a poursuivi le rêve de son arrière-grand-père Omer, qui était alchimiste.
« Avant la première guerre mondiale en 1938, il avait réussi à faire un premier alcool de tomate. C’est après avoir effectué plusieurs essais et erreurs qu’il a repensé à son idée dans les années 1950. Je lui ai promis de poursuivre son travail sur son lit de mort. C’était aussi la passion de mon arrière-grand-mère, qui était cuisinière et herboriste.»
Depuis 2016, il est possible de se procurer les produits Omerto dans plus d’une centaine de succursales de la SAQ, ce dont grand-père Omer serait sans doute très fier!

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