Caroline Desbiens veut l’adoption immédiate de la loi C-10 sur la préservation culturelle

Par Karine Dufour-Cauchon 9:50 AM - 16 septembre 2021
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Caroline Desbiens, candidate pour le Bloc Québécois et Yves-François Blanchet, chef du parti, de passage à Baie-Saint-Paul ce samedi (28 août)

La députée sortante et candidate du Bloc Québécois Caroline Desbiens veut «un engagement ferme pour protéger les arts et la culture» de la part de ses adversaires politiques.

Dès la fin des élections et le retour des élus à la Chambre des Communes d’Ottawa, elle et son chef Yves-François Blanchet veulent que «peu importe qui serait au pouvoir en contexte de gouvernement minoritaire, les trois partis uniront leurs forces pour faire adopter rapidement un projet de loi identique à C-10».

Le projet de loi en question touche la protection et la promotion de la culture québécoise, le contenu francophone et les créateurs du Québec.

L’aspirante députée de la circonscription de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, Caroline Desbiens, ont demandé à Justin Trudeau et Jagmeet Singh de promettre que,

« Tant que le prochain gouvernement est minoritaire, le Bloc Québécois constate que trois des quatre partis en Chambre appuient toujours le défunt projet de loi C-10 ainsi que les amendements cruciaux amenés par le Bloc sur la protection du français et la production de contenu francophone. Je réitère aujourd’hui au parti libéral et au NPD que la main du Bloc Québécois est toujours tendue et qu’un projet de loi identique peut être adopté, peu importe qui gouverne en contexte minoritaire», soutient M. Blanchet dans une missive envoyée aux médias.

Le projet de loi C-10 voulait soumettre les géants du web à la Loi sur la radiodiffusion, afin qu’ils contribuent financièrement à la création et la promotion de contenu culturel québécois et canadien.

«Le ministre sortant du Patrimoine, Steven Guilbeault, a chiffré à 70 M$ les pertes mensuelles du secteur culturel tant que C-10 n’est pas adopté», précise Caroline Desbiens.

C’est pourquoi elle et sa formation politique militent pour son adoption rapide, dès la reprise des activités parlementaires. Ils espèrent donc un gouvernement minoritaire élu lundi 20 septembre.

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