Tête-à-tête avec vos candidats: Véronique Laprise du Parti Conservateur du Canada

Par Karine Dufour-Cauchon 7:15 AM - 12 septembre 2021
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Véronique Laprise du PCC

Qui sont les candidats qui se présentent pour devenir le prochain député de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île-d’Orléans-Charlevoix ? Le Charlevoisien vous propose un tête-à-tête avec les principaux aspirants députés du comté. Voici huit questions en rafale avec Véronique Laprise.

Nom : Véronique Laprise
Parti : Particonservateur duCanada
Âge : 31 ans
Originaire de Sainte-Thérèse-de-Lisieux (région de Beauport)
Profession : Ex-militaire

Votre premier contact avec le politique  ?

Le premier contact en politique de Véronique Laprise a eu lieu assez tard, après une carrière militaire bien remplie au sein des Forces canadiennes. Une blessure en service l’a forcée à redevenir civile.

« J’ai été candidate en 2019 dans Beloeil-Chambly. Au départ, j’avais été approchée par un de mes amis avec qui je faisais des arts martiaux. Je n’avais pas pu m’impliquer en politique avant cette période, car dans l’armée et la GRC, tu ne peux pas être affiliée à un parti politique. Je n’avais pas d’expérience de militant d’organisation politique. Je ne savais pas nécessairement dans quoi je m’embarquais. J’ai vraiment eu du plaisir avec cette expérience. »

Maintenant résidente de la circonscription, l’universitaire entend reprendre le flambeau de Sylvie Boucher, mais à sa sauce. Mme Laprise étudie aujourd’hui au doctorat et veut continuer de servir son pays, cette fois-ci sans uniforme kaki.

Votre inspiration : qui est votre modèle ?

Mme Laprise apprécie particulièrement le travail de Pierre Poilievre, député de Carleton. Ce « rassembleur » est son mentor au parti. « Il fait six fois le tour des portes de sa circonscription, même quand il est élu ! Il connaît presque tout le monde. Ça a beau faire 15 ans qu’il est élu à la chambre, toutes les années, il prend le temps de le faire. J’aime son style et sa façon de faire. »

Un souvenir d’enfance à partager ?

Ses moments marquants de sa jeunesse sont toujours en présence de sa famille.« Mes parents viennent de la classe moyenne. Quand on était jeune, on avait un toit sur la tête, on ne manquait de rien. Nos voyages d’étés n’étaient pas à l’extérieur du pays, c’était plutôt des trips de camping au Québec. Presque toutes les fins de semaine, on venait faire du camping. Ça m’a marquée. On allait souvent à L’Isle-aux-Coudres, on allait sur les berges. « Je me demandais ce que pouvait bien faire une statue de la Sainte-Vierge dans l’eau, sur la Pointe-du-Bout-d’en-bas ! »

Une épreuve qui vous a rendue plus forte ?

Un membre de sa famille l’a quittée trop tôt, alors qu’elle n’était âgée que de 11 ans. Un oncle, blessé dans un accident de travail, s’est enlevé la vie.

« J’ai été assez tôt exposée à cela. J’ai été vite désillusionnée parce que la vie n’est pas éternelle. J’ai compris qu’elle est précieuse. Je crois que c’est vraiment ça qui m’a attachée tôt aux valeurs familiales. On a eu de beaux moments de festivités, mais nous avons eu notre lot d’épreuves aussi. Ça m’a obligé à « maturer » plus vite, je crois que ça m’a aidée à ne rien tenir pour acquis dans la vie. »

Quelque chose dont vous ne pouvez vous passer ?

Son chat Grippette, qui lui a tenu compagnie lors du confinement.

Votre chanson de route par excellence ?

La candidate n’a pas de chanson spécifique en tête, mais écoute régulièrement de la musique de yoga.
Cette trame lui rappelle une formation d’instructrice qu’elle a reçue en Indonésie.

Selon vous, quel est l’enjeu numéro un de la campagne fédérale 2021 ?

Elle estime que la pénurie de main-d’œuvre sera la trame de fond. Toutefois, elle croit que le changement sera là.

« Il est temps d’envoyer un signal clair. Il y a la sortie de crise qui s’en vient, il y avait déjà un problème de main-d’œuvre avant. Ça va prendre un gouvernement qui va adresser le problème. Pour la relance, les régions devront avoir leur place, et pas seulement les grandes villes. Ça nous prend un gouvernement qui considère tout le monde et pas seulement son électorat des métropoles. L’exemple de la PCRE est parlant, cette mesure n’est plus nécessaire ici et ça a des conséquences. »

À l’approche des élections fédérales, Le Charlevoisien tient à vous aider à faire un choix politique éclairé. Huit candidats sont en lice pour obtenir la faveur des électeurs. Nous vous présenterons cette semaine les entrevues éditoriales avec les différents candidats, soyez à l’affût de notre page Facebook !

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