On cherche un «coloc» à Résolu de Clermont

Par Karine Dufour-Cauchon 6:15 AM - 9 septembre 2021
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L’usine de Produits Forestiers Résolu de Clermont. Archives

Du potentiel dort à l’usine de Produits Forestiers Résolu de Clermont. La MRC de Charlevoix-Est veut lui trouver un «colocataire»!

La papetière de Clermont s’est assise avec la MRC pour réfléchir sur le développement économique régional. L’usine, qui ne roule plus qu’à une machine, a de l’espace et de l’énergie à revendre. Une cohabitation serait-elle envisageable?
La préfète Odile Comeau y voit l’occasion d’attirer un nouveau joueur qui pourrait profiter des installations tout en diversifiant l’offre industrielle de la région.

«Non seulement Résolu a de l’espace, mais elle produit beaucoup de vapeur avec ses bouilloires. On croit que cela vaut la peine de se poser la question avec Résolu: est-ce qu’il y aurait quelque chose à faire dans le cadre d’un projet d’économie circulaire? Est-ce qu’on peut intéresser des promoteurs? On va faire faire une étude en ce sens», rapportait-elle à la sortie du conseil des maires du 31 août.

Pour sa part, Jean-Pierre Bouchard, directeur général des opérations chez Produits Forestiers Résolu de Clermont, se réjouit de l’idée. Il indique avoir accepté l’invitation de l’instance intermunicipale à réfléchir au développement industriel de la région.

«Nous voulons faire notre part là-dedans. On veut participer à l’essor de la région et on veut voir ce qu’il est possible de faire. De fil en aiguille, nous avons eu des discussions un peu plus pointues en ce qui a trait à l’usine et son développement. Évidemment, les élus locaux sont intéressés à savoir où l’on s’en va, ce que l’on va faire comme maillon important de l’économie régionale. On sait que l’usine ici a déjà été beaucoup plus grosse, avec plus de machines et d’équipements. Nos infrastructures électriques et thermiques dépassent ce dont on a besoin ici en usine pour nos opérations», déclare-t-il.

Un appel d’offres a été lancé en fin d’août pour mandater un expert qui aura comme mission d’évaluer le potentiel thermique des vapeurs produites par l’usine, la capacité électrique de celle-ci et de définir l’espace disponible pour un éventuel projet.

«Nous, on est d’accord de participer à l’étude en ouvrant nos portes à des consultants et en offrant des informations techniques de nos lieux. Ce n’est pas Résolu qui a enclenché le processus, mais nous sommes là en support et on est prêt à voir qu’est-ce qui est faisable et ce qui marcherait pour l’usine. Pour l’instant, on garde l’esprit ouvert», termine M. Bouchard.

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