Bas les masques au Festif!

Par Emelie Bernier 12:28 PM - 23 juillet 2021
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Photo Caroline Perron

On voit beaucoup de sourires au Festif!, et ce, sans le filtre opaque des masques. Clément Turgeon, directeur général et artistique, dresse un bilan de mi-parcours de l’événement qui s’étale cette année sur 5 jours. « Jusqu’ici, tout va vraiment bien! On a seulement eu quelques petites plaintes de bruit, mais c’est la routine en événements», lance-t-il d’emblée.

Klo Pelgag et ses choristes déchaînées dans l’oeil de la photographe Caroline Perron.

On estime qu’environ 8500 personnes ont convergé ou convergeront vers Baie-Saint-Paul pour l’événement tant attendu. En 2019, ce chiffre frôlait les 40 000. « C’est rare qu’on dit ça, mais on voulait qu’il y ait vraiment moins de monde que d’habitude et c’est en plein ce qui se passe. »

Alaclair Ensemble. Photo Caroline Perron.

The Franklin Electric au Quai. Photo Caroline Perron.

Il se réjouit particulièrement de voir que les efforts mis sur la scénographie des spectacles font mouche. «Tout le monde capote sur la scénographie! Certains événements ont choisi de rester un peu plus simples, basiques, mais nous, on a tout donné, on a bien réfléchi à notre scéno et les gens le remarquent. Je pense qu’on a dépassé les attentes de tout le monde !»

Le site de la bétonnière, avec son étonnante empilade de carcasses de voitures, est particulièrement impressionnant. Photo Clément Turgeon.
Le nid d’oiseau/digue de castor du parc de la Virevolte.

Le Festif! 2021 se déroule sur 5 jours. « C’est sûr que c’est un peu plus éreintant, un peu plus long, mais on ne regrette pas cette décision », indique-t-il.

Le Parvis se veut un lieu de rencontres, à un jet de pierres de l’église. L’équipe du Festif! a toutefois choisi de le fermer à 11h30 (plutôt qu’à 2h tel que permis) afin d’éviter les débordements.

Gérer l’enthousiasme des festivaliers s’avère aussi un défi. «On doit s’assurer que les festivaliers, qui sont super enthousiastes, respectent les mesures et oui, c’est un enjeu. Nous, on a mis les mesures en place, mais il faut que les festivaliers soient collaboratifs. Il y a des moments où c’est un peu plus difficile, mais dans l’ensemble ça va bien. C’est évident qu’on ne peut pas avoir une note parfaite, mais on le fait au maximum », résume Clément Turgeon. Force est de constater que les spectacles up tempo, hip hop ou rock sont particulièrement susceptibles de voir tomber les barrières…

La scène Radio Canada a notamment accueilli jusqu’ici Klo Pelgag et Vincent Vallières. Photo Caroline Perron.

Un protocole de suivi en cas d’éclosion est en place. «On a processus de suivi avec lepointdevente, le site via lequel on a vendu nos billets. C’est un protocole pour rejoindre tous les participants de chacun des événements, en cas d’éclosion.  Pour être sûr de retracer tout le monde, on a mis nos capacités basses. Le parc du Gouffre, par exemple,  on aurait pu rentrer 800 personnes, mais on a bloqué à 500, malgré les pertes financières, pour avoir un certain contrôle et pouvoir faire le suivi facilement », illustre le dg, avant de repartir sur une autre mission.

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