Internet haute-vitesse: le désespoir laisse place au soulagement

Par Karine Dufour-Cauchon 8:36 PM - 14 juillet 2021
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Le pdg de Vidéotron, Pierre-Karl Péladeau, en compagnie des préfets des deux Mrc de la région de Charlevoix, Claudette Simard et Odile Comeau. Courtoisie juillet 2021

C’est un bon dossier qui vient de se conclure pour Charlevoix : les deux pôles régionaux savent maintenant quel est le plan pour couvrir tous les citoyens d’un service Internet haute vitesse convenable.

Les préfets des deux MRC se sont rendues sur les lieux de l’annonce pour entendre la nouvelle de leurs propres oreilles : après maintes années à militer pour un service internet adéquat, elles ont enfin reçu réponse à leur demande.

Claudette Simard, mairesse de Saint-Urbain et préfet de la MRC de Charlevoix, a retenu ses émotions ce matin, à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.

«Je n’ai pas pleuré, mais je me suis retenue. Je suis fière de m’être rendue parce que je voulais être là pour rencontrer ces gens-là. Les deux gouvernements provincial et fédéral ont enfin un arrimage pour nous donner de l’internet. […] Il y a eu plusieurs projets internet haute vitesse, ça n’avançait pas. Cela fait plus de 10 ans que j’en parle, que c’est important pour Charlevoix d’avoir une équité quant à son offre internet pour recevoir de nouvelles familles et de nouvelles entreprises. […] Ça termine bien une carrière. Par le passé, des gens sont allés s’installer ailleurs à cause de cela. Pour moi, c’était inacceptable», a-t-elle commenté.

Son homologue de Charlevoix-Est, Odile Comeau, pousse un soupir de soulagement, elle qui commençait aussi à désespérer.

«Au début de mon mandat, c’était déjà un dossier pour lequel je militais. Au début, j’étais extrêmement désespérée. Ce que l’on me répondait, à l’époque, c’est qu’il n’y avait pas de marché, il n’y avait pas une assez grande densité de résidences dans les secteurs en question. Pour moi, c’était un dossier prioritaire. C’est donc une excellente nouvelle. C’était le premier sujet que l’on abordait quand on voulait parler de développement ou de vitalisation. C’est la base, un service haute vitesse fiable, de qualité et à un prix concurrentiel. Maintenant que les 920 portes qui n’y avaient pas accès sont identifiées, ce dossier sera réglé en septembre 2022», a commenté à son tour Mme Comeau.

Les deux élues s’entendent pour dire que la présente nouvelle en est une excellente. Le développement économique du grand Charlevoix n’aura plus de frein, indiquent-elles à l’unisson.

Rappelons que le mercredi 14 juillet 2021, Québec, Ottawa et Vidéotron ont annoncé s’être entendus pour brancher tous les résidents de la Capitale-Nationale, dont Charlevoix, à un service internet d’un seuil minimal de 50 Mb/s. Détails ici.

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