Le Seize zero trois de l’Isle-aux-Coudres a ouvert ses portes

Par Maxim Villeneuve 8:29 AM - 7 juillet 2021
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Guylaine Audet a découvert qu’elle pouvait se soigner avec des plantes à 17 ans et elle a toujours travaillé dans le domaine depuis. Cette dernière possède aussi l’entreprise de produits naturels L’Herbier.

La bonbonnerie, savonnerie et atelier de bricole végétale Seize zero trois a ouvert à L’Isle-aux-Coudres. Le lancement a eu lieu lundi dernier.

Des amis, des politiciens, des commerçants et des artistes étaient présents pour l’officialisation de la boutique.

« C’était l’aboutissement d’un rêve », affirme la propriétaire, Guylaine Audet.

Cette dernière est tombée en amour avec L’Isle-aux-Coudres l’automne passé. C’est la flore et les paysages qui l’ont accrochée.

La grange qui se trouve sur le terrain du Seize zero trois sert à faire sécher les plantes que cueille Mme Audet.

« Je me suis dit, ‘mais comment ça que je ne suis jamais venue ici ?’ », raconte Mme Audet.

Elle s’était rendue à L’Isle-aux-Coudres pour ralentir dans cet environnement apaisant. Après voir réfléchi à ses plans de deuxième partie de vie, elle a décidé d’y rester.

C’est alors que Mme Audet a acheté la maison patrimoniale de la famille Harvey, qui est désormais le Seize zero trois.

« Je regardais le fleuve, je regardais mon numéro civique et je faisais des liens », témoigne-t-elle.

Samuel de Champlain avait réalisé sa première expédition du fleuve Saint-Laurent en 1603. Le synchronisme entre le numéro civique et la maison qui a appartenu à des entrepreneurs et navigateurs a beaucoup parlé à Mme Audet.

Une trilogie


Vue de l’intérieur du Seize zero trois.

La boutique de Mme Audet comporte trois parties distinctes. Cette dernière a une passion innée pour les produits naturels et la cueillette depuis bien longtemps. Depuis ses 17 ans, Mme Audet travaille dans le domaine de la naturopathie.

Ses produits corporels sont faits avec des plantes de l’Isle qu’elle cueille.

« La cueillette, ça ne se fait pas n’importe comment, n’importe où. C’est un art », insiste Mme Audet pour qui le respect de la nature et des propriétaires terriens est très important.

La bonbonnerie est née d’un souvenir de vacances, où elle achetait des bonbons pour ses enfants.

« Pourquoi pas offrir ce bonheur-là aux gens qui viennent en vacances ici », déclare Mme Audet.

Des photographies prises pendant la cueillette sont aussi en vente sous forme de toiles, de carnets, de cartes de souhaits et cartes postales.


La maison qui abrite maintenant le Seize zero trois a autrefois appartenu à François Harvey, un important constructeur de goélettes de L’Isle et sa femme Marie, qui avait une entreprise de tissage.

Projets futurs

Un jour, Mme Audet souhaite confectionner des friandises avec des fleurs coudriloises. Des spectacles pourraient aussi avoir lieu sur la galerie de sa grange. Dans un avenir plus près, Mme Audet souhaite réaliser des ateliers de savoirs traditionnels dans sa grange, ou comme elle l’appelle pour refléter le parler marsouin, « le rangar ».

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