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Le Massif de Charlevoix prend goût à l’été

Par Steeve Paradis 2:00 PM - 30 juin 2021
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Petite-Rivière-Saint-François vue du parc des Riverains.

Qui dit Petite-Rivière-Saint-François dit Le Massif, surtout que la célèbre montagne n’est plus seulement une destination hivernale, mais quatre saisons, avec l’ouverture prochaine du Club Med.


Le temps où le Massif de Charlevoix rangeait tout au printemps pour reprendre ses activités à la fin de l’automne est désormais révolu. La perle de Petite-Rivière-St-François pourra dorénavant être accessible à l’année longue puisqu’on y offre des activités estivales.

Le vélo de montage est la grande vedette de ce changement de cap. La randonnée pédestre, les balades en télécabine dans ce décor grandiose, la course en sentier et le canyoning sont également de la partie.

Le Massif s’est aussi lancé dans l’immobilier il y a quelques années et dispose aujourd’hui d’une gamme de condos et chalets proposant une vue imbattable sur le fleuve et L’Isle-aux-Coudres, en pleine nature.

« On devient un camp de base pour faire des activités partout dans la région. On commence à avoir un inventaire intéressant dans l’immobilier et on a accéléré avec la pandémie, car de plus en plus de gens veulent avoir un pied-à-terre dans la nature », indique le vice-président du groupe Le Massif, André Roy.

Des kilomètres de descente !

Pour revenir au vélo de montagne, activité pour laquelle le Massif a investi près de 1 M$, André Roy croit que la fréquentation sera bonne en cette première saison.

Depuis une dizaine de jours, il est possible de tester la vingtaine de kilomètres de sentiers de vélo de montagne du Massif de Charlevoix. Il était malheureusement trop tôt pour s’exécuter lors du passage de l’auteur de ces lignes, qui aurait bien aimé goûter la sensation de plonger vers le fleuve.

« C’est un gros changement pour nous, le vélo et les activités estivales. Il y a quand même eu toute une évolution depuis l’époque de la remontée de ski en autobus scolaire », rigole la directrice des communications et du marketing du Massif, Maude Barette-Desjardins.

Comme le Massif présente le plus grand dénivelé à l’est des Rocheuses, impensable de remonter en vélo. Les remontées mécaniques utilisées par les skieurs ont été adaptées afin d’y faire grimper des cyclistes avec leur monture. Le samedi, on peut aussi admirer le paysage dans une télécabine. « Et il ne faut pas rater la terrasse pour l’après-vélo », d’ajouter Mme Barette-Desjardins.

Et pas besoin d’être sur deux roues pour découvrir la terrasse… ou la montagne. Cette dernière recèle aussi autour de 20 kilomètres de sentiers réservés pour la randonnée pédestre.

André Roy, vice-président du Groupe Le Massif.

Le respect du milieu guide la Coopérative l’Affluent

Dans une volonté de respecter à la fois le milieu naturel et les gens qui font le village, la Coopérative l’Affluent s’épanouit sur le magnifique site du Domaine à Liguori séparé seulement par quelques centaines de mètres de forêt du futur Club Med Québec Charlevoix.

Léa Landry-Massicotte, Stéphanie Bouchard, Guillaume Néron et Justin Bouchard sont parmi les « membres travailleurs » de la Coopérative de solidarité l’Affluent de Petite-Rivière-Saint-François.

Difficile de trouver plus opposés comme vocation et comme ambition entre deux attraits si près. « On n’est pas dans la même niche que le Club Med. On est plus dans la simplicité, dans l’authenticité », lance le cofondateur de l’organisme, Guillaume Néron.

« Née d’une volonté réelle de la région de soutenir des projets du genre », de rappeler M. Néron, la Coop l’Affluent s’est lancée dans des projets entrepreneuriaux « sociaux et responsables » en écotourisme et en culture.

Le sentier qui longe la Petite-Rivière-Saint-François tout juste avant qu’elle ne se jette dans le fleuve sera bientôt remis en état par l’équipe de la coop. L’eau y est vraiment limpide.

La coop se concrétise sur le Domaine à Liguori, un site historique où se trouve principalement la

Maison Liguori, construite en 1759 et qui était laissée à l’abandon avant l’arrivée de la coopérative.

Aujourd’hui, elle offre des chambres qui ont conservé le cachet de l’époque, avec une grande cuisine et un tout aussi grand salon, pour faire connaissance. « On dit que c’est une auberge de jeunesse, mais ça s’adresse à tous. La moyenne d’âge doit être de 45 ans. C’est plus l’esprit du lieu », de faire valoir Guillaume Néron devant la maison. Dos à nous se dresse la cabane à sucre, qui opère en saison et qui devrait faire l’objet de travaux dans les prochaines années.

Le Domaine à Liguori propose également une vingtaine d’emplacements pour le camping en tente. On trouve aussi une yourte, en plein coeur de l’érablière.

« Le prêt-à-camper comme les yourtes, c’est ça qu’on veut développer », confie le cofondateur. La formule plaira sûrement aux amateurs de randonnée, car le Domaine à Liguori offre une bonne dizaine de kilomètres de sentiers, et d’autres à venir sous peu, et le tout pouvant connecter avec les sentiers du Massif ou encore le réputé Sentier des caps. 

Et n’oublions pas le volet culturel de la Coopérative l’Affluent. Volet qui s’exprime principalement par le café culturel, qui met bien sûr en valeur artistes et artisans de la région. On y sert aussi quelques plats, des sandwichs et évidemment du café. L’auteur de ces lignes n’a d’ailleurs que des éloges pour l’allongé fait par Guillaume!

Le lecteur aura également compris qu’une coopérative de solidarité fait affaire dans son milieu. Les activités offertes, ce qu’on offre au café culturel et à la cabane à sucre proviennent donc tous de producteurs de Charlevoix. Plusieurs d’entre eux sont même membres de la coopérative.

Classé bien patrimonial, la Maison Liguori était laissée à l’abandon. Guillaume Néron et ses acolytes l’ont magnifiquement restaurée.

Revenir sur les pas de ses aînés

Guillaume Néron n’avait pas dans son plan de vie un enracinement dans Charlevoix. Mais il n’a pu nier plus longtemps une partie de ses origines.

Guillaume Néron.

« Mon arrière-grand-père et mon grand-père viennent d’ici, respectivement de Baie-Saint-Paul et de Saint-Tite-des-Caps, mais je suis né sur la rive nord de Montréal où je suis demeuré jusqu’à mes études au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Mais je n’ignorais pas que la région a beaucoup à offrir et qu’il y a beaucoup de potentiel. »

Le projet de la coopérative est né en 2016, après une fusion de deux projets, fusion proposée par l’agent de développement communautaire de Petite-Rivière-Saint-François. Dès le départ, Guillaume Néron a tenu à impliquer les citoyens « pour aligner le mieux possible le projet avec les attentes de la communauté ».

Ces derniers ont embarqué dans le train, au grand bonheur du cofondateur de la coop, qui salue au passage leur engagement, indispensable selon lui au dynamisme de toute communauté. « Ça prend des gens qui s’installent, qui s’impliquent et qui contribuent et qui ne viennent pas seulement s’acheter une résidence secondaire. »

Un parcours artistique du village

Tout juste inauguré ces derniers jours, le parcours artistique nommé Portrait intime de Petite-Rivière-Saint-François fait découvrir le village sous l’oeil de ses résidents et leur vision des magnifiques paysages qui les entourent. Une douzaine de panneaux sont répartis dans la localité, dont ici sur le chemin menant au quai. En arrière-plan, on reconnaît la gare pour le Train de Charlevoix et le clocher de l’église.


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