Un retour bénéfique sur les bancs d’école pour Frédérique Mercier

Par Lisianne Tremblay 9:18 AM - 28 juin 2021
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Frédérique Mercier adore son emploi au CHSLD de Baie-Saint-Paul.

Le retour à l’école est une grosse décision à prendre, mais Frédérique Mercier ne le regrette pas. Elle est maintenant beaucoup plus heureuse dans son travail d’infirmière auxiliaire et a ainsi pu trouver sa voie.

Elle travaille au CHSLD de Baie-Saint-Paul depuis trois semaines. « J’ai toujours aimé le contact avec les personnes âgées. C’est un milieu de vie et il y a quelque chose d’unique. C’est plus chaleureux que de travailler à l’Hôpital. Je constate le côté plus humaniste de ma job. Les personnes âgées sont reconnaissantes. Je ne regrette pas d’avoir fait mes démarches », partage Mme Mercier.


Âgée de 29 ans, Frédérique Mercier a d’abord effectué ses études en soins infirmiers. Après sa formation, elle a décidé de se tourner vers le domaine du tourisme. Elle a quitté Montréal pour s’établir dans Charlevoix en 2018.

« J’ai ensuite travaillé comme préposée aux bénéficiaires durant un an et demi. Je me suis aperçue qu’il me manquait un petit quelque chose. J’ai décidé de retourner à l’école à l’automne 2019. Cela n’a pas été facile de recevoir mon équivalence, mais je souhaite encourager d’autres personnes. Nous avons tous des parcours différents, mais n’ayez surtout pas peur de retourner à l’école si c’est votre souhait. C’est accessible à tout le monde », souligne Mme Mercier

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La Charlevoisienne d’adoption a d’ailleurs terminé au 3e rang parmi plus de 672 élèves. L’examen de l’Ordre des infirmières auxiliaires a eu lieu en mars. « C’est sûr que c’est valorisant, mais je ne veux pas me vanter. J’ai eu le bras cassé durant un mois cet hiver donc j’ai eu beaucoup de temps pour étudier au lieu d’aller skier. Je suis contente d’avoir pu compter sur une amie qui enseigne à Montréal en soins infirmiers. Je pouvais l’appeler si j’avais un problème. Pour moi, la formation à distance, ce n’était pas suffisant », ajoute-t-elle.


Le Centre intégré universitaire de santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale lui a également proposé une intégration à l’emploi plus longue, ce qu’elle a apprécié.

Frédérique Mercier. Photo Courtoisie

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