C’est la ministre de la Culture et des Communications Nathalie Roy qui a l’avenir des goélettes de Saint-Joseph-de-la-Rive entre les mains. Après son passage au Musée maritime de Charlevoix, on comprend que le chèque qui servira à financer le projet de conservation n’est pas encore signé.
La ministre Roy a réitéré l’importance du projet de conservation des embarcations historiques du Musée maritime de Charlevoix, le vendredi 28 mai. On reste toutefois sans indice quant à la solution qui sera choisie et au financement qui y sera accordé.
«Il y en aura [des annonces]. Une chose est sûre, c’est que les magnifiques goélettes qui sont ici sont notre histoire et il faut en prendre soin. Elles ont été à l’abandon, négligées pendant des années. On va s’en occuper. On est en train d’étudier des propositions qui nous sont faites par le Musée maritime pour sauver ces magnifiques goélettes. Je n’ai pas de dates à vous donner, mais vous allez nous revoir, Émilie Foster et moi, avec de bonnes nouvelles pour le musée», a indiqué la ministre lors de son passage à Saint-Joseph-de-la-Rive.
La députée Émilie Foster, de son côté, a ajouté qu’il s’agit d’un dossier complexe qui «ne rentre pas dans les cases» des programmes gouvernementaux.
«C’est un dossier qui n’est pas simple puisqu’il y a des goélettes qui sont classées biens patrimoniaux, d’autres qui ne le sont pas. (…) Le musée a fait une proposition au ministère qui est présentement en analyse. La ministre a à cœur de les protéger. Il faut prendre le temps d’analyser les choses. C’est important et néces-saire que ces goélettes soient protégées», a soutenu Mme Foster.
Le Musée maritime a confectionné un plan de huit millions $ pour conserver les trois bateaux concernés. L’institution débute d’ailleurs une campagne de financement et espère atteindre un million $ en donations.
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