Que penser du rapport déposé à la Ville?

Je ne croyais pas être un aussi bon devin. Donc, selon les informations qui circulent, le contremaître de la Ville a quitté son emploi et il supporte, à lui seul, toute la responsabilité de la situation problématique de la Ville.
C’est ce que l’on appelle « avoir le dos large ».

Suite à cette entente, il apparaît que tout est réglé et que le programme visant la qualité va tout résoudre. Je trouve que cette façon de faire miraculeuse et invraisemblable est une insulte à l’intelligence des citoyens de notre ville.
Toutefois, une autre version nous vient du syndicat représentant les personnes qui se plaignent de harcèlement psychologique.

Selon Ann Gingras, il s’agit «d’un travail bâclé » par un enquêteur qui n’a pas rencontré toutes les personnes impliquées et qui n’a pas été choisi avec l’accord des deux parties impliquées. Et, à son avis, « quand tu ne cherches pas la vérité, tu ne la trouves pas et c’est manifestement ce qui est arrivé ». Cette affirmation publique ne devrait pas nous laisser indifférents(es). On voulait régler à l’interne et c’est ce que l’on a fait.
Et le rapport, comme dit Mme Gingras, dont « certaines conclusions ont été caviardées», peut nous amener à douter de sa crédibilité; je crois qu’un organisme public, comme une Ville, ne peut se permettre ce genre de fantaisie sans soulever certains doutes. On ajoute par ailleurs que « le climat de travail est très préoccupant» et, ce, depuis longtemps .
Je crois qu’il y a clairement un manque de transparence. Bien sûr, je sais que nos élus prennent des décisions en fonction des informations qu’ils reçoivent . Si ce qui vient d’être dit ne suscite pas un certain doute sur la situation de plusieurs membres du personnel et ne vous donne pas le goût d’aller plus loin, alors j’ai perdu mon temps en écrivant cet lettre ouverte.

Mais je crois toujours en vous et je vous invite à rencontrer les personnes qui n’ont plus rien à perdre pour embarquer dans une telle aventure en sachant qu’il y aura des conséquences dont certaines sont déjà présentes. Vous verrez alors une situation qui peut, dans certains cas, menacer leur santé mentale.

Je crois également que vous devriez considérer le travail de l’enquêteur, très bien payé par nous.

Gilbert Gaudreault,
Baie-Saint-Paul