Les maires Fortin et Couturier saluent Régis Labeaume

« Un gars qui va avoir marqué la politique », «un passionné de sa ville », « un politicien qui va avoir donné ses lettres de noblesse au métier de maire », « proche du monde » : les maires Michel Couturier et Jean Fortin saluent le travail du maire Régis Labeaume qui a annoncé aujourd’hui qu’il ne serait pas candidat aux élections du 7 novembre.

« Je pense que c’est un gars qui va avoir marqué la politique municipale et  pas juste à Québec, au Québec, par son style et par les résultats! Il a eu des résultats intéressants, globalement, dont plusieurs ont eu des retombées dans toute la région de la Capitale-Nationale », lance Jean Fortin, maire de Baie-Saint-Paul.

Jean Fortin et Michel Couturier ont siégé à différentes tables avec celui qui accrochera son tablier après l’élection de son successeur, le 7 novembre.

« Il croyait beaucoup au développement, à l’innovation, technologique entre autres. Quand on a créé le Forum des élus, j’ai participé avec lui à ça. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’énergie, qui a donné des lettres de noblesse au poste de maire », louange Jean Fortin qui admet avoir quelquefois questionné le « style » de M. Labeaume. «On peut être pour ou contre la manière, mais il a démontré que les maires, quand ils jouent bien leurs cartes, ont un pouvoir important et peuvent influence le développement  de leur ville. »

Michel Couturier a lui aussi assisté à certaines colères mémorables du maire de Québec. « 

«On ne peut pas nier qu’il a une style direct et franc. Il va avoir marqué l’histoire de sa ville. C’est un personnage flamboyant avec tout un caractère. Il fallait être fort pour le calmer quand il se fâchait. En fait, y’a pas beaucoup de monde qui pouvait lui dire de se calmer, rigole le maire de La Malbaie, mais il a l’énorme qualité d’être près des gens. Le pouls de citoyens , il le connaissait bien. Je pense que c’est la qualité numéro 1 des politiciens. »

« On ne peut pas faire autrement que de saluer le travail d’un maire passionné, amoureux de sa ville, qui croyait en ses dossiers et qui a tout donné pour les dossiers en lesquelles il croyait! », conclut Jean Fortin.