Le Camp Le Manoir s’organise même s’il attend toujours le feu vert pour ouvrir son camp de vacances

Par Lisianne Tremblay 2:16 PM - 5 mai 2021
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On ne s’ennuie pas au Camp Le Manoir. Photo : Archives

Le Camp Le Manoir se prépare à plusieurs scénarios, mais il souhaite que la Santé publique leur donne le feu vert le plus rapidement possible. L’Association des camps du Québec s’impatiente et demande au gouvernement d’obtenir un signal clair pour que les camps de vacances puissent être de retour cette année.

« Cela ne nous empêche pas d’avancer puisque nous avons demandé des intentions d’inscription aux parents pour les camps de vacances. Les échos sont positifs pour les camps de vacances. Nous souhaitons que le décret, qui nous empêche d’opérer, soit levé rapidement. L’intérêt des parents est présent, mais il se fait tard et on craint que certains parents aient fait d’autres plans, commente Thomas LePage-Gouin, directeur du Camp Le Manoir des Éboulements, qui est aussi président de l’ACQ.

Pour les inscriptions aux camps de jour, ça va bien au Camp Le Manoir, qui est présent dans plusieurs municipalités dans Charlevoix. L’organisation a d’ailleurs quelques postes à combler si les jeunes souhaitent vivre une belle expérience de travail.

D’autre part, ajoutons qu’une aide d’urgence totalisant 13,7 M$ avait été versée aux camps certifiés du Québec pour compenser l’annulation des camps de vacances l’an dernier. Cette année, l’association demande 10 M$, dont 4 M$ seraient versés aux camps de jour. Grâce à cette somme, ces camps pourraient opérer en d’accueillir davantage de jeunes et rattraper la baisse d’achalandage de 37% enregistrée en 2020.

L’ACQ et les autorités sanitaires ont travaillé en étroite collaboration pour élaborer un protocole strict et réaliste qui doit être approuvé dans les meilleurs délais. L’organisation demande au gouvernement de mettre fin rapidement à l’incertitude qui plane autour de la possibilité de rouvrir les camps de vacances en indiquant clairement son intention quant à la levée du décret.

« En cette année particulière, nous avons la ferme conviction que les camps font partie des solutions aux problèmes de santé mentale auxquels font face nos jeunes et au stress des familles. Mais pour réussir, nous avons besoin du soutien du gouvernement », souligne Éric Beauchemin, directeur général de l’ACQ, dans un communiqué.

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