Feu au CHSLD de l’Hôpital de Baie-Saint-Paul: plus de peur que de mal

Par Emelie Bernier 10:01 AM - 21 avril 2021
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Un feu au CHSLD de l’Hôpital de Baie-Saint-Paul a causé un important branle-bas de combat le mardi 20 avril en fin d’après midi, mais tout s’est déroulé sans anicroche, estime le directeur du service de sécurité incendie de la Ville, Alain Gravel.

«Le feu est d’origine électrique et s’est déclaré dans la cuisinette commune du 3e étage du CHSLD de l’Hôpital. Nous sommes intervenus rapidement avec une trentaine de pompiers, pendant que l’équipe en place procédait d’abord à l’évacuation des résidents du 3e étage puis à ceux du 2e étage et du premier dans le hall», explique M. Gravel. Il salue d’ailleurs le travail de l’équipe en place.

« Ils ont déplacé tout les résidents de façon concertée et efficace. Ça s’est très bien déroulé.  Je dois dire bravo au personnel du CHSLD, les infirmières, les préposés, les agents, tout le monde a travaillé ensemble en équipe! »

 Selon une investigation sommaire, un feu aurait pris naissance dans un petit électroménager. Le début d’incendie a été rapidement maîtrisé. Les gicleurs se sont rapidement déclenchés. L’eau et la fumée ont été les principaux défis des pompiers qui ont travaillé à les évacuer.

En tout, 103 résidents ont été déplacés, mais seuls ceux du 3e étage, soit 34 résidents, n’ont pu réintégrer leur chambre pour la nuit.

« Avec les gicleurs, l’eau est descendue sur les étages. La partie centrale, celle des chambres, est sans problème cependant. Au 3e, ce sont surtout les odeurs de fumée qui ont empêché les résidents de retourner dans leurs chambres pour la nuit », indique M. Gravel.

“Une trentaine d’usagers du 3e étage ont été hébergés par leur famille, chez qui ils ont passé la nuit de mardi à mercredi, ou ont été pris en charge dans d’autres unités vacantes de l’hôpital. En effet, l’odeur de fumée était trop incommodante pour permettre un retour en chambre en soirée. Ces résidents pourront regagner leurs chambres demain, le temps d’effectuer les travaux d’après-sinistre requis (dégâts d’eau)”, indique Mathieu Boivin, porte-parole du Centre intégré universitaire de santé et services sociaux de la Capitale-Nationale.

Les résidents qui n’ont pu dormir dans leur chambre ont été pris en charge par leurs proches pour la nuit et réintègreront leurs quartiers aujourd’hui.

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