(PHOTOS) Les résidents du CHSLD Bellerive partent en promenade

Par Karine Dufour-Cauchon 11:15 AM - 31 mars 2021
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Une des résidentes du CHSLD Bellerive de La Malbaie, Mme Louise Asselin, s’apprête à embarquer dans sa navette pour aller virer aux Éboulements !

Avant de partir en balade, Mme Lise Asselin du CHSLD Bellerive de La Malbaie avait un franc sourire. Du moins, c’est ce que l’on a pu voir dans ses yeux qui traduisait sa bonne humeur de partir «aux Éboulements».

Elle et d’autresrésidents du CHSLD Bellerive de La Malbaie sont allés se promener sur les routes de Charlevoix mardi 30 mars. Rien de banal pour ceux dont les sorties se sont faites rarissimes dans la dernière année.

Alex Gagnon n’avait pas sorti «depuis un bon bout». «ça va faire du bien d’aller se faire aéré le génie!», s’est-il exclamé.

Avec masque et lunettes de protection, cinq d’entre eux sont embarqués dans un autobus du CIUSSS de la Capitale-Nationale pour longer la route du fleuve. Le Chemin des Falaises, le Manoir Richelieu, le quai de Pointe-au-Pic, les paysages des Éboulements en passant par Saint-Irénée, tout un programme les attendait.

Après plusieurs semaines de démarches avec les autorités, le CIUSSS, les familles des résidents, l’autorisation a finalement été accordée pour offrir une sortie aux usagers. Une sortie qui était plus que bienvenue, indique Geneviève Saint-Pierre, gestionnaire du CHSLD.

«Cela fait plus d’un an que nous sommes restreints par les mesures et les règles de la pandémie. Il y en a plusieurs pour qui, avant cela, ils pouvaient sortir avec leur famille, d’autres non. Comme gestionnaire, il faut vraiment se réinventer pour changer le décor de ces gens-là. Ce n’est pas si simple, mais notre travail a porté fruit», a-t-elle témoigné.

Prise de photo pour immortaliser le moment avec les médias – Mme Saint-Pierre, Mme Asselin et la préposée Marina Lavoie.

La distanciation est assurée dans l’autobus et le véhicule est adapté aux besoins des usagers vivant avec une déficience physique. Une préposée est sont aux côtés des résidents en tout temps, avec les mesures sanitaires qui s’imposent. Une éducatrice s’occupe de l’animation du trajet.

L’établissement veut répéter l’expérience avec l’arrivée du beau temps. Comme la première expérience a été concluante, on veut organiser un second trajet du côté de la route des montagnes.

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