Géoparc de Charlevoix : les premiers fonds réunis

Par Karine Dufour-Cauchon 7:00 AM - 26 mars 2021
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ARCHIVES 2019 – Un groupe participant à l’excursion géologique offerte par les Observatoires de Charlevoix à Cap-à-l’Aigle, « endroit exceptionnel au Québec où l’on peut témoigner de la rencontre des trois quarts des familles géologiques existantes dans le sol de la province ». Photo : Science@CECC

65 000$ sont investis pour jeter les bases de l’éventuel Géoparc de l’UNESCO dans Charlevoix.

Le Géoparc de Charlevoix a trouvé le financement pour lancer son projet de valorisation scientifique du territoire. L’organisme à but non lucratif Sciences@CECC (affilié au département des sciences de la nature du Centre d’études collégiales en Charlevoix) est derrière le vaste chantier récréotouristique.

Ces quelque 65 000$ permettront de mettre en ligne un site Internet et de développer l’image de marque. L’implantation d’affichage sur certains sites d’intérêt géologique est prévue au printemps dans le grand Charlevoix, résume le représentant de l’organisme et enseignant de physique au collégial Jean-Michel Gastonguay .
Des organisations publiques de tous les horizons ont contribué à donner le coup d’envoi au Géoparc de Charlevoix, au grand plaisir du représentant.

Objectif 2023

Dès l’été 2021, Charlevoix aura la mention de géoparc. Toutefois le cratère charlevoisien ne sera pas encore répertorié parmi les sites d’intérêt scientifique international. Cette étape devrait se faire en 2023, une fois que «toutes les cases» auront été cochées.
D’ici là, Sciences@CECC doit convaincre des acteurs récréotouristiques d’embarquer dans la danse. Rien de bien sorcier, puisque la réponse des entrepreneurs est déjà bonne, indique le porte parole Jean-Michel Gastonguay.
Le but d’un géoparc est de mettre en valeur le patrimoine géologique à travers des activités durables.
L’histoire de l’impact de la météorite sur Charlevoix il y a 400 millions d’années est l’une de ces pages d’histoire de la Terre qui mérite d’être racontée.

«Ça prouve que la région croit au projet. On sera bientôt en mesure de présenter notre site Internet qui identifiera des «géo-sites». Ce seront des endroits où l’on pourra visionner des capsules explicatives à partir de son téléphone. Cette première phase est un projet de 65 000$. Le financement a été atteint avec les différents programmes de subvention et avec l’engagement du privé. Nous sommes fiers de dire que nous avons engagé seulement des entreprises de Charlevoix pour réaliser le tout. Les capsules naîtront d’un projet avec les étudiants».

Jean-Michel Gastonguay, membre de Sciences@CECC

La Société d’aide au développement des collectivités (SADC, fédéral), la Société de développement local et entrepreneurial (SDLE – MRC de Charlevoix), Mission développement Charlevoix (MDC – MRC de Charlevoix-Est), Tourisme Charlevoix et le Secrétariat de la Capitale-Nationale (provincial) se sont assis à la même table pour financier la phase 1.

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