L’augmentation des cas dans la région fait son effet. Ce sont près de trois fois plus de personnes qui sont allées se faire dépister à Saint-Hilarion, comparativement au mois de février.
On constate dans les données acheminées par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale que l’achalandage commence à augmenter significativement dès la deuxième semaine de mars.
Volumes de fréquentation de la Clinique désignée de dépistage (CDD) de Saint-Hilarion pour les semaines du 23 février au 21 mars
Semaine du 23 février au 1er mars | 123 prélèvements |
Semaine du 2 au 8 mars | 159 prélèvements |
Semaine du 9 au 15 mars | 259 prélèvements |
Semaine du 16 au 21 mars | 346 prélèvements |
Total de tests en un mois : | 887 prélèvements |
L’augmentation continue des dépistages découle bien sûr des quelques cas positifs qui ont été détectés en Charlevoix dans les dernières semaines. «Chacun de ces cas entraînant un certain nombre de contacts modérés qui doivent tous être dépistés dans le cadre des enquêtes épidémiologiques. On peut prédire que l’actuelle éclosion au Centre éducatif Saint-Aubin fera elle aussi augmenter ces volumes», indique le porte-parole du CIUSSS Mathieu Boivin.
En février, le nombre de dépistage par semaine avait atteint un maximum de 150 prélèvements, et ce, dans la semaine du 26 janvier au 1er février. Depuis le retour des Fêtes, la tendance voulait que moins de 200 personnes par semaine soient dépistées. La dernière fois que la région a atteint les 350 prélèvements, c’était dans la première semaine de novembre. Deux éclosions étaient en cours dans Charlevoix, soit celle de la résidence des Bâtisseurs de Baie-Saint-Paul et celle de l’Hôpital de La Malbaie.
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