Claudette Simard souhaite un code d’alerte orange le 22 février

Par Lisianne Tremblay 10:02 AM - 3 février 2021
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La préfet de la MRC de Charlevoix, Claudette Simard.

Claudette Simard, préfet de la MRC de Charlevoix et mairesse de Saint-Urbain, croit que si la situation épidémiologique se maintient dans notre région, la direction de la Santé publique pourra recommander un changement de couleur pour le code d’alerte orange le 22 février.

« Ce sont des semaines difficiles à passer pour nos restaurateurs, mais il y a de l’espoir, a-t-elle commenté. Il faut y aller petit à petit. On va voir ce qui va se passer dans les six régions qui sont oranges, ce qui pourrait être décisif pour nous. Je souhaite qu’on puisse changer de couleur le 22 février pour que les citoyens puissent vivre dans une presque normalité. C’est près de la semaine de relâche scolaire, ce qui sera bon pour nos commerçants. Comme les déplacements inter-régions ne seront pas recommandés, c’est rassurant pour nous. »

Mme Simard avait eu une rencontre vendredi  avec le CIUSSS de la Capitale-Nationale et le directeur de la Santé publique vendredi où ils avaient indiqué qu’il n’y aurait pas de sous-régions. «La situation est encore inquiétante et fragile, ajoute Mme Simard. Nous devons faire un dernier effort collectif. Ce n’est pas vrai qu’on va manifester et hurler (tel que proposé par le conseiller municipal de La Malbaie, Claude Harvey). C’est la santé des gens qui est en cause. Nous devons continuer à suivre les mesures pour travailler au mieux-être de nos collectivités. Nous sommes tous dépendants d’une région à l’autre. »

Elle salue les assouplissements pour les commerces non essentiels qui pourront rouvrir et ceux pour les jeunes qui pourront à nouveau jouer à l’extérieur avec une autre bulle familiale.

L’objectif est de ne pas avoir à reculer et à fermer à nouveau les commerces. « Je vais me battre là-dessus. Une fois que nous pourrons rouvrir, il faut que ce soit pour de bon et pour cela il faut que la situation épidémiologique se maintienne », conclut Mme Simard.

 

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