Hausse fulgurante de l’achalandage dans les parcs de Charlevoix cet été

Par Emelie Bernier 10:06 AM - 5 janvier 2021 Initiative de journalisme local
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Photo Sépaq de Mathieu Dupuis

Le parc national des Hautes Gorges de la Rivière-Malbaie et le parc national de Grands Jardins ont accueilli un nombre record de visiteurs l’été dernier. Le premier a connu une hausse de 30%, donc on parle de 155 969 ont visité les Hautes-Gorges entre le 20 mai et le 30 septembre 2020 contre 119 732 entre le 1er avril et le 30 septembre l’année précédente, une hausse de 30%. Aux Grands Jardins, la hausse atteint 32%. 129 282 personnes ont visité les lieux comparativement à 97 975 en 2019.

Cette hausse est d’autant plus importante que les parcs ont été fermés du 20 mars au 20 mai et que la période de calcul de l’achalandage est normalement du 1er avril au 30 septembre.

« On a perdu un mois et demi d’opération et on a néanmoins un achalandage record dans les parcs. De toute évidence,  les parcs ont été des destinations privilégiées, dans l’été particulier qu’on a vécu », souligne Simon Boivin, porte-parole de la SÉPAQ. Il précise que les parcs de Charlevoix ont été parmi les plus populaires de tout le réseau.

Malgré les mesures et protocoles mis en place pour répondre aux exigences de la Santé publique, le taux de satisfaction des visiteurs est de 92% à l’échelle québécoise, un résultat imputable aux travailleurs du réseau, selon M. Boivin. « Il faut lever le chapeau aux équipes sur le terrain qui ont rendu rapidement l’offre avec le plus de diligence possible. Ça fait plaisir de savoir qu’on a pu offrir des vacances somme tout normales dans le contexte. Les gens  se sont tournés vers le Québec, ils ont profité du plein air, l’ont redécouvert et je pense que la SÉPAQ a répondu à leurs attentes.»

Le reconfinement probable à partir de samedi est évidemment lourd de conséquences pour la SÉPAQ, mais Simon Boivin estime que l’organisation saura réagit comme elle l’a fait au printemps. « On ne sait pas à quoi ça va ressembler et on a hâte de savoir ce qui sera annoncé demain (mercredi 6 janvier). Comme on a fait depuis le début, on va s’adapter à la situation pour répondre aux exigences de la Santé publique », conclut-il.

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