La pandémie a créé des pertes de revenus pour plusieurs organismes

Par Lisianne Tremblay 11:00 AM - 29 Décembre 2020
Temps de lecture :

Le Centre communautaire Pro-Santé et la salle de l’âge d’or ont eu des pertes de revenus importantes.

Plusieurs organismes de Charlevoix ont perdu des sommes importantes parce qu’ils ne peuvent plus louer leurs salles depuis le début de la pandémie, dont le Forum jeunesse de Baie-Saint-Paul, qui a dû fermer ses portes pour un mois au lieu de deux semaines pour réduire les coûts.

Centre communautaire Pro-Santé

Annie Bouchard, directrice du Centre communautaire Pro-Santé, évalue les pertes à 60 000 $ du mois d’avril au mois de septembre.

« Nous avions des soirées dansantes organisées par la FADOQ et plusieurs activités de prévues, explique Mme Bouchard. C’est une partie de l’autofinancement que l’on perd. En temps normal, la location de salles nous permet de payer nos frais de gestion. »

À la demande du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale, elle a organisé des services de soutien à domicile au printemps.

« Nous n’avons pas eu de financement pour ces services non plus, déplore Mme Bouchard. En tant qu’organisme communautaire, nous n’avons pas de représentation politique puisqu’on fait partie du ministère de la Santé et des Services sociaux, qui est loin du terrain. Nous avons signifié notre impasse à la députée Émilie Foster qui a fait du pouce pour nous aider. On espère que les bottines suivront les babines. »

Elle espère avoir accès à une aide d’urgence, qui a été mise en place afin d’aider les organismes communautaires nationaux et régionaux à combler leur manque à gagner en autofinancement pour la période du 13 mars au 30 septembre.

Salle de l’âge d’or de La Malbaie

La salle de l’âge d’or subit aussi des pertes de revenus. « Nous avons des frais fixes à payer, exprime Gaétan Villeneuve, président de la FADOQ. Nous perdons quelques milliers de dollars par mois. Nous avions des mariages et des baptêmes qui étaient prévus. Ils ont été annulés. Nous vendons des cartes de membres, mais c’est seulement une partie de nos revenus. »

Il espère que la situation se résorbe au printemps. « La suite, c’est un gros point d’interrogation, soutient le président. Pour le moment, les cas n’arrêtent pas de monter. Nous avons bon espoir que les gens reviennent. Il faut aussi tenir compte du fait que la plupart de nos membres sont âgés de plus de 70 ans. Ils limitent leurs sorties maintenant. »

Partager cet article