Le Camp Arthur Savard prépare son retour

Par Karine Dufour-Cauchon 10:13 AM - 19 Décembre 2020
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Photo : Camp Arthur Savard

Le Camp Arthur Savard devra célébrer le premier anniversaire de son grand retour de façon modeste en janvier 2021. N’empêche que l’organisation est enthousiaste de continuer son développement malgré les restrictions de la Santé publique.

À pareille date l’an dernier, près d’une centaine de randonneurs, motoneigistes et adeptes de plein air se sont rendus dans le grand chalet en bois rond pour festoyer la réouverture du Camp Arthur Savard de Saint-Siméon. Shany Mercier, propriétaire, devra souffler la première bougie de son projet sans mettre en danger sa clientèle. Les préparatifs attendront : pour l’instant, le repreneur planifie la saison hivernale «covid».

En temps normal, le chalet pouvait accueillir plus d’une centaine de personnes pour des festivités, des soupers thématiques ou des soirées dansantes. Cet hiver, la capacité de la salle ne doit pas atteindre plus de 53 personnes.

Le gouvernement a permis l’ouverture des relais pour une question de sécurité et veiller à ce que les plaisanciers aient un endroit où se réchauffer. Toutefois, pas question de s’attarder à l’intérieur.

L’offre de restauration du camp va demeurer. Toutefois, les convives devront prendre leur repas en formule pour emporter. Ils pourront manger à l’extérieur, où des feux seront aménagés pour pouvoir se réchauffer.

Les sentiers pour motoneigistes seront accessibles dès que le niveau de neige le permettra. Nouveauté cette année : les amateurs de ski de fond pourront se rendre au camp grâce aux tracés de la municipalité. De plus, un sentier balisé de raquettes permettra de faire le tour du lac Noir. Une nouvelle piste alternative est en pourparlers. L’entrepreneur espère qu’elle sera accessible dès le début janvier.

Les motoneigistes pourront louer un chalet. La direction indique toutefois qu’elle ne désire pas y voir des rassemblements.
«Ce n’est pas évident comme situation. Nous allons essayer de nous débrouiller en respectant les exigences que l’on nous demande. C’est sûr que nous, nous ne sommes pas des policiers. On doit s’assurer que les consignes soient respectées, oui, on doit les communiquer aux clients. Mais il y a une limite à ce que l’on peut faire, malheureusement. Tous font leur possible», a lancé M. Mercier.

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