Si la période de transition entre le départ du président sortant Donald Trump et l’arrivée de Joe Biden crée une certaine incertitude, surtout en cette période de pandémie, l’usine de Clermont Produits forestiers Résolu réussit à tirer son épingle du jeu.
Le directeur général Jean-Pierre Bouchard espère que la demande mondiale pour le papier journal reprendra. «Nous ne pouvons savoir quand la situation se replacera, mais je m’accroche aux bonnes nouvelles, commente M. Bouchard. Certaines usines sont fermées, dont celle de Baie-Comeau, mais pour nous, ici à Clermont, je n’ai pas d’inquiétude pour les prochains mois.» Les commandes ont été réparties parmi les usines qui sont encore en opération.
Il ne sait pas à quoi s’attendre avec le nouveau président, qui entrera à la Maison- Blanche le 20 janvier. «Nous allons demeurer à l’affût de ce qui se passe. Notre usine respecte l’environnement et nous faisons tout ce qu’on peut pour qu’elle demeure ouverte.»
Alors que plusieurs usines québécoises de PFR ont été fermées en raison de la faible demande mondiale de papier journal, les travailleurs de l’usine de pâtes et papiers de Clermont sont demeurés à l’emploi. En septembre, des travailleurs de l’usine de Baie-Comeau avaient d’ailleurs bloqué le transfert des copeaux vers Clermont. Le syndicat demandait que le travail soit réparti à travers toutes les usines de l’entreprise, quitte à occasionner des arrêts temporaires partout, plutôt que la fermeture complète de certaines. Cette solution n’a pas été retenue par PFR en raison des coûts importants engendrés pour redémarrer les usines.
Depuis mars, aucun employé n’a contracté la COVID-19. «Nous avons adapté nos pratiques pour que notre milieu de travail soit sécuritaire et que le virus ne rentre pas ici», termine M. Bouchard.
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