Les dés ne sont pas jetés pour revitaliser Charlevoix-Est, répond Odile Comeau

Les jeux sont loin d’être faits pour diviser l’enveloppe de 5 millions $ accordée par Québec pour revitaliser Charlevoix-Est. C’est ce qu’assure la préfète Odile Comeau, alors que son prédécesseur et maire de Saint-Siméon Sylvain Tremblay dénonce déjà un manque de solidarité des élus dans le dossier.

Le 3 novembre lors de la séance ordinaire du conseil de Saint-Siméon, le maire Sylvain Tremblay a estimé que la MRC de Charlevoix-Est raterait son coup avec son chantier de revitalisation.

Le maire faisait ainsi référence à la répartition des  5 millions $ du programme «Soutien à la vitalisation et à la coopération intermunicipale » grâce auquel la MRC pourra financer des initiatives de son choix visant à stimuler l’économie et la rétention démographique sur son territoire.

Selon le maire et ex-préfet Tremblay, les fonds devraient être attribués par priorité aux municipalités ayant des indices de dévitalisation plus importants. Selon cette logique, Saint-Siméon, Baie-Sainte-Catherine et le TNO du Mont-Élie seraient priorisés.

Odile Comeau, également mairesse de Saint-Irénée, rappelle que tous seront bienvenus à la table des discussions et que rien n’est encore décidé dans le dossier.

«Si le maire de Saint-Siméon et les autres maires ont des suggestions à faire, elles seront prises en compte et nous allons en discuter. On veillera à faire le meilleur programme pour la revitalisation de la MRC.  Il y aura des discussions appropriées pour prendre les décisions les plus adéquates dans les circonstances», répond à son tour Mme Comeau.

Elle soutient donc qu’il n’est pas exclu que le niveau de dévitalisation des municipalités du territoire soit pris en considération lors du partage des fonds.

«Nous n’avons pas dit que la MRC n’ira pas dans cet angle-là. Le conseil des maires va faire son travail. Ce sont les élus qui décideront la composition du comité, mais aussi des règles de l’allocation de ces ressources. On pourrait déterminer que des sommes soient
consacrées à certains
thèmes ou certains secteurs. Ce travail-là est à faire par
les maires au conseil», termine-t-elle.

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