La Ville de Baie-Saint-Paul appuie les projets d’expansion du Germain Charlevoix

Par Emelie Bernier 9:22 AM - 14 octobre 2020
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Le Germain Charlevoix souhaite construire trois nouveaux bâtiments sur son terrain, mais pour ce faire, le terrain devra faire l’objet d’une exclusion de la zone agricole. Comme l’exige le règlement dans des cas similaires, la Ville de Baie-Saint-Paul présentera la demande à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ).

Le maire Jean Fortin et son conseil soutiennent ce projet d’expansion.

« En fait, ils (Le Germain Charlevoix) veulent garder l’aspect agricole,  les animaux, les jardins, qui créent un engouement, mais ils souhaitent implanter une serre qui servirait de salle de réunion, une petite salle à manger et un petit endroit de massothérapie. Le tout serait intégré dans le secteur et viendraient ajouter à l’offre du Germain, mais comme c’est un type de bâtiment que tu ne peux pas implanter en milieu agricole, c’est davantage qu’une autorisation, c’est une demande d’exclusion et il faut que ce soit la municipalité qui fasse la demande. C’est dans les règles et c’est ce qui fait qu’hier », explique l’élu.

Il rappelle que lors de l’acquisition du terrain et des bâtiments ancestraux qui s’y trouvaient par l’homme d’affaires Daniel Gauthier, une demande d’exclusion pour l’entièreté du terrain avait été faite à la CPTAQ, qui ne l’avait cependant pas accordée.

«La commission de protection des territoires agricoles avait dézoné le terrain pour l’hôtel, mais maintenu la vocation agricole du reste du terrain jusqu’à la voie ferrée. Cette partie seulement est la propriété du Germain et c’est elle qui est visée par la demande d’exclusion », dit le maire qui estime que le projet devra recevoir aussi l’aval de la MRC s’il veut avoir une chance de faire bouger la CPTAQ.

«Ça ne va pas nécessairement passer comme une lettre à la poste. Qu’est-ce que le milieu agricole va penser de ça?  A la CPTAQ, ce n’est pas facile tout le temps, mais nous on y croit, on pense que c’est un beau projet qui ajoute à l’offre actuelle. Comme Ville, on demande des garanties pour que le projet ne devienne pas de faire des condos ou un autre hôtel. Le conseil a un mot à dire! Par nos règlements, on peut délimiter la taille des bâtiments et l’usage », conclut le maire.

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