Internet haute vitesse: des pressions sur le gouvernement fédéral

Par Lisianne Tremblay 12:13 PM - 14 octobre 2020
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Caroline Desbiens veut que le gouvernement fédéral soit en mode action pour l’accès à Internet haute vitesse.

La députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Ile d’Orléans-Charlevoix, Caroline Desbiens, souhaite continuer à mettre de la pression afin que tous les Charlevoisiens aient accès rapidement à Internet haute vitesse. Le fait que le gouvernement du Québec ne pourra réaliser son projet de brancher tous les Québécois pour 2022 lui donne des munitions supplémentaires.

«Il faut que tout le monde rame dans le même sens, précise la députée. On voit que le gouvernement du Québec, malgré toute sa bonne volonté, arrive au même constat que nous. C’est difficile de faire bouger les compagnies qui sont propriétaires des tours et qui empêchent les petits fournisseurs de les utiliser. Bell serait prêt à le faire, mais à des coûts astronomiques. Est-ce qu’il va falloir les contraindre à le faire? »

« Il faut régler ce dossier surtout que le télétravail devient une priorité pour plusieurs. Nous avons des citoyens qui paient jusqu’à 600 $ pour avoir des accès d’autres compagnies parce qu’ils doivent faire du télétravail, ça n’a pas de bon sens», clame la députée du Bloc québécois.

Stéphane Simard, conseiller économique du Service de développement local et entrepreneurial de la MRC de Charlevoix, considère pour sa part « qu’il faut continuer à taper sur le clou» concernant l’accès à Internet haute vitesse. «Nous avons comme mission de vendre toutes les municipalités à des jeunes familles qui choisissent Charlevoix. Cet enjeu peut nuire à certaines municipalités qui ne font pas partie des centres urbains. Avec le télétravail qui est en hausse, nous n’avons pas le choix d’avoir un accès à Internet haute vitesse. Cela demeure un dossier complexe. »

 

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