Port du masque : avertir avant de sévir

Par Karine Dufour-Cauchon 12:15 PM - 22 septembre 2020
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Il est obligatoire de porter un couvre-visage dans les lieux publics fermés. Sur notre photo, un déjeuner achalandé à la boulangerie Pains d’Exclamation!, où les mesures sanitaires ont été respectées.

Avant de vous donner une amende entre 400 $ et 6000 $, les agents de la paix devront procéder à un avertissement dans le cas où vous ne porteriez pas votre masque. Même chose si vous êtes dans un rassemblement trop populeux.

Depuis le 12 septembre, les citoyens qui refusent de porter le masque dans les lieux publics fermés sont passibles d’amendes, une directive du ministère de la Sécurité publique.

Jusqu’à cette date, les contraventions pour non-respect des consignes sanitaires étaient réservées aux entreprises de la province.
Selon la gravité de l’infraction, les montants des amendes sont fixés dans une fourchette de 400$ à 6000$. Toutefois, avant d’émettre un constat d’infraction, les agents doivent précéder leur démarche d’un avis verbal ou d’un avertissement formel. Si la personne interceptée refuse catégoriquement de se conformer à la règle, un constat lui sera alors remis.

Geneviève Guilbault, vice-première ministre du Québec et ministre responsable de la Sécurité publique, a annoncé lundi qu’un total de 1500 avertissements avaient été émis durant la fin de semaine du 19 septembre, contre seulement 90 constats d’infraction officiellement émis pour l’ensemble de la province.

Ce sont les résultats de l’opération OSCAR (Opération systématisée comportements à risque) menée par les corps policiers pour vérifier l’application des règles sanitaires dans les établissements licenciés.  Les établissements de la Capitale-Nationale ont été touchés par ces opérations.  Selon nos informations, les bars de Charlevoix n’ont pas été visés.

Les infractions qui ont été constatées concernent des manquements au port du masque obligatoire dans les lieux publics fermés, le non-respect de la distanciation, l’achalandage trop important dans des établissements et le non-respect des heures où la vente d’alcool est autorisée.  Les données régionales ne sont pas partagées par les autorités publiques.

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