Boom immobilier et retard annoncé au Massif

Par Emelie Bernier 10:03 AM - 3 septembre 2020
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Esquisse des Chalets Forêt de type jumelé.

Les ventes immobilières vont bon train au Massif de Charlevoix. Les 18 unités de la première phase des « jumelés forêt » ont trouvé preneur pour une prise de possession en décembre et la 2e phase est déjà annoncée. «On a tout vendu ce qu’on pouvait vendre en plus de 4 unités qui seront bâties au printemps prochain et on va avoir d’autres offres. On essaie de tirer profit de la situation actuelle en offrant aux gens ce qu’ils souhaitent. On pense que notre offre est bien adaptée aux travailleurs nomades, aux gens qui veulent prendre des vacances en travaillant et la réponse nous le confirme », dit André Roy, vice-président exécutif et directeur général de Groupe Le Massif.

L’engouement l’a pris par surprise. « On a été un peu surpris, mais par contre, avec un peu de recul, on comprend que les gens ne voyagent pas, que le télétravail gagne en popularité. Les gens se disent « tant qu’à le faire à Montréal entre mes quatre murs, pourquoi ne pas le faire dans mon condo avec vue sur le fleuve et aller skier durant mon break de lunch? » Ce sont des produits extraordinaires », renchérit M. Roy.

Retard au camp de base

Le Camp de base du Massif devait être officiellement lancé durant la 2e semaine du mois de mars. Une certaine pandémie aura brutalement freiné le projet dans son élan. Les ventes devaient être lancées cet automne.

Voici les esquisses du quartier général qui sera entre autres composé d’un bâtiment d’accueil, de restaurant, d’une microbrasserie et d’une place publique.

« Évidemment, tout ça a dû être mis sur pause », résume André Roy. Les partenaires qui souhaitaient s’associer au projet pourraient avoir été refroidis par la situation actuelle, ce qui demandera un réajustement. « On va revoir la programmation et l’échéancier. Le plan d’affaires faisait en sorte que des investissements venaient d’autres organisations privées qui voulaient s’y investir, est ce que ce sera toujours le cas? Oui, on pellette un peu en avant, mais c’est un beau projet qui demeure dans les cartons et d’actualité. Il faut le revoir un peu. On gère les priorités », conclut M. Roy.

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